Même si la pandémie de Covid-19 ne fait plus la une des médias, elle est toujours présente et continue son évolution. Cette fois, c’est le variant JN.1 dit “Juno” qui représente la majorité des cas positifs en France. Ce sous-variant d’Omicron se distingue par sa rapidité de propagation, mais aussi par un nouveau symptôme plutôt incommodant…
Le JN.1 a fait son apparition pour la première fois en France en août dernier. Depuis décembre, il est rapidement devenu dominant, représentant environ 70% des nouvelles infections par Covid dans le pays. Du fait de sa haute contagiosité, il s’est également répandu à travers le monde avec une part dans les cas détectés d’au minimum 50 %, comme aux États-Unis, Danemark ou Royaume-Uni.
« La France et l’Islande, pour des raisons que j’ignore, sont les deux “épicentres » de cette émergence épidémique de JN.1. On ignore encore beaucoup des caractéristiques en termes de transmissibilité et de virulence de ces nouveaux variants, mais aucun rapport alarmant ne nous est parvenu à ce jour à leur sujet », a affirmé l’épidémiologiste Antoine Flahault dans le journal La Dépêche.
Ce variant se manifeste par des signes classiques connus depuis l’époque de la crise sanitaire, à savoir la toux, la fièvre, la fatigue ou le mal de tête. Cependant, un symptôme particulier serait lié à “Juno”. L’agence de santé britannique (NHS) aurait notamment relevé un nombre accru de diarrhées parmi les personnes infectées.
Bien que cette mutation puisse être légèrement moins capable de se lier aux cellules humaines, elle pourrait présenter une capacité supérieure à résister au système immunitaire. Pour faire plus simple, cela signifie que le JN.1 pourrait être moins transmissible, mais plus apte à réinfecter les personnes ayant déjà eu le Covid-19.
“Juno” se distingue aussi de la souche Pirola dont il est un sous-lignage (une sorte de sous-variant). Ce dernier touchait en majorité les femmes et présentait des symptômes plus atypiques tels que des éruptions cutanées, des yeux rougis ou des ulcères, ce qui n’est pas le cas ici.
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Il y a tout de même un aspect positif avec le JN.1, c’est sa faible gravité. Bien qu’il soit hautement contagieux, les données actuelles démontrent qu’il ne provoque pas de cas plus graves de Covid par rapport à d’autres variants en circulation.
Les autorités sanitaires insistent encore une fois sur l’importance du dépistage et du respect des mesures préventives pour limiter la propagation et protéger les personnes les plus vulnérables. La distanciation sociale et le port du masque sont donc toujours d’actualité en ce début d’année 2024.
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