Lors de la cérémonie d’inauguration de l’état-major du Haut-Commandement de la Gendarmerie nationale et de la Direction de la justice militaire, le président de la République, Macky Sall, a mis en avant les investissements substantiels réalisés depuis son accession à la présidence pour renforcer les forces de défense et de sécurité.
Il a souligné que la Gendarmerie avait vu ses effectifs tripler au cours des douze dernières années, ce qui lui permet aujourd’hui de déployer une couverture complète du territoire national. La Gendarmerie territoriale dispose actuellement de neuf légions, six sections de recherches, vingt-cinq compagnies et cent-quatre-vingt-quinze brigades. Quant à la Gendarmerie mobile, elle compte soixante escadrons de manœuvre entièrement opérationnels, répartis en dix-huit escadrons au sein des Groupements mobiles et groupement blindé de la Légion de gendarmerie d’intervention, ainsi que quarante-deux escadrons de surveillance et d’intervention à travers tout le pays.
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Le président Macky Sall a également mis en avant l’importance accordée à l’infrastructure, symbolisant le prestige et la grandeur des forces de défense et de sécurité, dont la Gendarmerie nationale est un acteur essentiel. Il a mentionné le Centre de renseignement et des opérations, équipé de matériels de pointe et bénéficiant du soutien opérationnel de l’escadrille de drones et d’appui de la Légion de Gendarmerie de l’air et des transports aériens.
Le nouvel état-major du Haut Commandement a été inauguré dans le cadre de la montée en puissance des forces de sécurité. Il est considéré comme l’organe de réflexion, de planification et de conception stratégiques de la Gendarmerie nationale, en accord avec les missions de plus en plus diverses et complexes de cette institution.
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« Dans le même esprit, je soutiens la vision du renforcement des effectifs de la Gendarmerie pour atteindre trente-cinq mille (35.000) hommes et femmes à l’horizon 2025. C’est la demande sécuritaire même qui nous l’impose ; et nous ne devons pas nous méprendre. Les périls vont s’accroitre et se complexifier, exigeant en conséquence une mise à jour continue des effectifs, équipements et méthodes opérationnelles », conclut-il dans des propos rapportés par Actusen.
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