Le mystère du départ de Lauren Etame Mayer de l’équipe nationale du Cameroun

Lauren Etame Mayer demeure une figure emblématique du football camerounais, ayant marqué de son empreinte l’histoire des Lions Indomptables. Son passage au sein de l’équipe nationale reste gravé dans la mémoire collective des fans. Réputé pour son professionnalisme et son dévouement sur le terrain, il a pourtant quitté brusquement la sélection nationale, laissant plus d’un observateur perplexe.

Bien que les raisons exactes de son départ soudain demeurent floues dans l’opinion publique, Idriss Carlos Kameni a apporté quelques éclaircissements lors d’une entrevue accordée au média 90Football. Évoquant sa propre expérience lors de la Coupe du monde de 2002, Kameni a mis en lumière les circonstances entourant le départ de Lauren Etame Mayer de l’équipe.

« Je suis arrivé dans cette équipe en 2002 et j’ai trouvé des messieurs. J’étais jeune mais j’étais content d’être au banc de touche car devant moi il y avait des messieurs, des hommes de valeurs. Après avoir remporté la Coupe d’Afrique 2002, on a fait un mois de préparation dans une brousse en Hollande à travailler comme des militaires. On a travaillé comme des fous et on avait des séances de 90 minutes trois fois par jour. Mais à cause des problèmes de primes, on a tout foutu en l’air. Et je me rappelle, c’était le départ de Etame Mayer. Après la compétition, il m’a appelé dans sa chambre pour me faire essayer quelques tenues qu’il voulait m’offrir. Puis il m’a dit qu’il ne revenait plus jamais. Je vous dis, c’était une équipe de killers qui voulait en découdre. Mais, l’organisation était très médiocre », a déclaré Kameni.

Lauren Etame Mayer a disputé 22 matchs avec le Cameroun, accumulant un total impressionnant de 1887 minutes de jeu. Considéré comme un joueur créatif et dévoué par de nombreux supporters des Lions Indomptables, il occupe désormais le poste d’expert à la FIFA. Son départ prématuré demeure un mystère qui alimente encore les discussions parmi les fans de football au Cameroun.