le maire de Plaine pousse un coup de gueule après la découverte d’un corps, « On n’a pas eu… »

Où se trouve Lina ? Une question toujours en suspens depuis la disparition de la jeune fille le 23 septembre dernier sur le chemin de la gare de Saint-Blaise-La-Roche (Bas-Rhin). Son téléphone portable, avec lequel elle communiquait avec son petit ami Tao, a cessé d’émettre à 11h22 ce matin-là et n’a jamais plus borné depuis. Mais alors que les recherches s’intensifient pour retrouver l’ado de 15 ans, la maire de la Plaine a pris la parole. 

Le jour de sa disparition, Lina a quitté la maison familiale de Plaine pour se rendre à pied jusqu’à la gare. Entre son domicile et le chemin de fer, il n’y a que 3 km. Pourtant, l’adolescente n’a jamais atteint la gare et n’a pas pu rejoindre Tao à la gare de Strasbourg, pour une journée shopping en amoureux. 

Disparition de Lina : un corps criblé de balles retrouvé

Depuis la mystérieuse disparition de l’adolescente, l’inquiétude est de mise parmi les habitants de Plaine. D’autant que des histoires de corps repêché, mais aussi criblé de balles ajoutent au macabre de la situation. En effet, à quelques kilomètres du village, le corps d’un professeur de 51 ans a été retrouvé, le corps criblé de balles, comme l’annonçait le journal Nouveau détective, en octobre dernier. 

Une découverte glaçante, neuf jours avant que Lina ne s’évapore dans la nature. Depuis, le bourg de 1.000 habitants s’interroge : et si les deux affaires ont un lien ? Pour l’heure, les enquêteurs ne semblent pas penser que la disparition de Lina et le corps criblé de balles soient liés. Toutefois, la maire de Plaine est sortie du silence pour pousser un coup de gueule. 

Lina, 15 ans, disparue dans le Bas-Rhin : la maire de Plaine pousse un coup de gueule

“Il faut surtout lutter contre la psychose, on n’a pas eu de chance que cette affaire tombe sur nous, mais ce n’est pas pour autant que les habitants sont plus en danger qu’ailleurs”, estime l’édile au micro de France 3. Elle évoque aussi “la peur” alimentée “par les médias” et assure que cette angoisse collective se dissipe : “Aujourd’hui, je n’entends plus trop de questionnements de leur part. Ils passent à autre chose. On est une petite ville tranquille”.

Une vision partagée par une habitante de Plaine, de 68 ans : “Peur ? S’il faut s’arrêter de vivre avec tout ce qui se passe tous les jours dans le monde, on ne fait plus rien. Non, je fais bien en sorte de continuer ce que je faisais avant justement”. Cependant, les précautions restent de rigueur pour un grand nombre de villageois. 

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“Moi, je trouve que ça a tout changé. Les gens sont méfiants de tout dans le village”, explique Armelle B., une salariée de la maison de retraite de Plaine. “Moi-même, je ne laisse plus mon garçon sortir seul. Il avait l’habitude d’aller à vélo voir une dame plus bas dans le village, il ne le fait plus. Heureusement, il est casanier comme moi, donc ça ne le dérange pas trop… Et ça l’angoisse aussi, de toute façon.”, concède-t-elle à nos confrères.

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De leur côté, les enquêteurs de la section de recherches de Strasbourg ont mené une perquisition le 22 novembre dernier dans le secteur où Lina a disparu. Pour l’heure, il ne s’agit que de vérifications et aucune personne n’a été placée en garde à vue à ce stade, précise Le Parisien. Les gendarmes poursuivent leurs investigations aussi bien sur le plan scientifique et technique que sur le terrain.