Après avoir agrémenté votre dressing avec des jupes corolles et des robes à smocks, êtes-vous prête à relayer vos jeans au second plan, pour profiter du confort que promettent d’autres pantalons tout aussi tendance ou intemporels ?
Si le pantalon-tailleur demeure l’ultime valeur sûre, qu’importe la saison, il est loin d’être le seul bas de vêtement à envisager ce printemps.
« Essentiel » serait, sans l’ombre d’un doute, le terme qui décrirait le mieux l’importance du pantalon-tailleur. Et pour cause, après avoir longtemps été réservé à la gent masculine, ce bas de vêtements d’inspiration tailoring a su se rendre indispensable aux femmes. Plus confortable qu’un jean (oui, avec un « s » pour ne pas le confondre avec le tissu denim sans « s »), le pantalon de tailleur a su gagner l’adhésion des stylistes, qui ne jurent plus que par lui. Épais en hiver et léger en été, le pantalon sur mesure pourrait être considéré comme une version ultra-chic d’un pantalon de jogging, tant son port est agréable. Pourtant, ce dernier aurait pu ne jamais atterrir dans la garde-robe féminine, s’il n’avait pas autant marqué l’Histoire.
Présent depuis des millénaires, notamment à l’Antiquité, époque durant laquelle les premiers tailleurs étaient fabriqués sur mesure pour les personnes les plus fortunées, cet ensemble historique ne date pas d’hier, en effet. Il aura fallu attendre bien des siècles pour que son apparence prenne les traits de celle qu’on lui connait aujourd’hui. C’est au XVIIe que le tailleur a commencé à s’émanciper sur le devant de la scène sociale. Arboré par les hommes, le tailleur a commencé à inspirer les tenues sportives des cavalières du XVIIe siècle, engoncées dans des hongrelines, un corsage à longues basques flottantes, qu’elles portaient avec une jupe. Peu pratique pour monter à cheval même en amazone, nous le concevons.
L’histoire du pantalon tailleur se poursuit durant la Révolution française et le Directoire. Mieux encore, le costume devient l’étendard de la révolution et le symbole de l’égalité entre les hommes et les femmes. C’est à cette époque que la gent féminine commence à s’inspirer de la mode masculine, comme l’atteste le port de la redingote qui se démocratise chez les femmes à ce moment-là, selon La mode Habille l’histoire. Au XIXe, les pratiques sportives deviennent de plus en plus accessibles à chacun, au même moment où le tailleur se propage en Europe. Sous la houlette de John Redfern (1820-1895), le pantalon-tailleur décontracte son allure pour s’adapter aux sports et aux loisirs. Plus tard, la Première Guerre mondiale et la pénurie de textile qui en a découlé, a conduit les femmes et ouvrières à revêtir des pantalons-tailleur. La mode, elle est arrivée ensuite, ou plutôt parallèlement.
Précurseurs inspirés, Gabrielle Chasnel (oui, avec un s) et Paul Poiret, notamment connu pour avoir libéré les femmes du corset, se sont servis de ce « vêtement pour homme » pour le transformer en un vêtement universel. Une mode acclamée par les vedettes de ce temps, à l’instar de Katharine Hepburn et Greta Garbo, sans oublier Marlene Dietrich, qui posa en tailleur-pantalon en 1933. En a découlé, le célèbre tailleur Bar de Monsieur Christian Dior, présenté en 1947 à travers sa première collection Corolle. En dépit de cette évolution stylistique, jusque dans les années 1950, les femmes qui en arboraient, risquaient d’être arrêtées, faute de vouloir « ressembler à des hommes ». Toute-puissante, la mode féminine a pris un virage 360°C lorsque pour le printemps-été 1697, Yves Saint Laurent imagina le smoking, son premier tailleur-pantalon pour femme. Dès 1962, André Courrèges a lui aussi contribué à la normalisation du pantalon-tailleur pour femme, en prenant notamment Françoise Hardy et Brigitte Bardot pour muses. Pourtant, jusque dans les années 1990, le tailleur-pantalon était encore assimilé comme un vêtement « provocateur ».
Si les femmes étaient, fort heureusement, autorisées à en porter à l’époque, rares étaient cependant celles qui osaient en arborer. On se souvient pourtant de Julia Roberts en bermuda-tailleur dans Pretty Woman (1990) ou encore de Pat Nixon, la femme du président Richard Nixon qui avait été photographiée en tailleur en 1972, devenue, grâce à cela, la première Première dame États-Unienne à en arborer.
Toujours du côté de la diplomatie, Carol Moseley-Braun, la sénatrice américaine et première femme afro-américaine à être élue au Sénat des États-Unis, avait, elle aussi, contribué à faire évoluer la société et la mode féminine, en arrivant en pantalon-tailleur en 1993 à la Chambre haute américaine. Une ignorance du règlement qui a finalement inspiré le Sénat à autoriser le pantalon tailleur aux femmes. Depuis, le pantalon ne cesse de faire l’objet de maintes réinterprétations pour promettre aux femmes, confort, élégance ou décontraction.
Inspiré par la mode de nuit dite « nightwear », le pantalon pyjama, idéalement à rayures, n’a rien à envier aux jeans. En effet, il est nettement plus confortable grâce à sa taille élastique et sa matière généralement plus douce. Cet engouement notable, s’est confirmé par mes récentes recherches sur Google, qui révèlent un intérêt marqué des modeuses pour les pantalons en lin fluides. Leur fluidité et leur matière respirante en font des vêtements bien plus attrayants que le jeans, surtout lors des fortes chaleurs.
En réalité, à l’inverse du coton, fréquemment utilisé dans la confection du denim et qui a une propension à emprisonner l’humidité, le lin procure une sensation de fraîcheur tout en préservant de la chaleur. Le lin a effectivement la faculté de réguler la température grâce à la présence de pectines hydrophiles, qui unissent les fibres de lin entre elles et peuvent absorber jusqu’à 20% de leur poids en eau. Une efficacité anti-sueur que le denim, et par conséquent le jean, ne peut pas garantir.
crédit photo : Sœur
Pantalon large et évasé en twill de lin vanille, 245 euros.
crédit photo : Arket
Pantalon en lin, 89 euros.
crédit photo : Oysho
Pantalon style pyjama à rayures 100% coton, 59,99 euros.
crédit photo : Tara Jarmon
Pantalon bleu à rayures, 265 euros.
crédit photo : Mango
Pantalon lin à rayures, 79,99 euros.
crédit photo : Ba&sh
Pantalon effet dentelle, 225 euros.
Le MINAT met en garde les acteurs politiques "hantés par les démons de la destabilisation" …
Le 22 mai, pour justifier une proposition soumise au Kremlin afin de modifier unilatéralement les…
Ce jeudi 23 mai, Nikola Lozina a fait part d'une bonne nouvelle à ses abonnés…
PostsFactual statements about Igt GamesPlay 17,000+ 100 percent free Casino games No SignalGenuine Vegas Slot…
ContentExpertise Gambling establishment Chance And you will RtpHow we Remark Casinos on the internet The…
PostsGamble 100 percent free Harbors From the PlayojoPut Incentive, 100 Free SpinsThe definition Of Online…