le cri de détresse du coordonnateur principal

Face à cette situation critique, le coordonnateur principal du stade, Idrissou Bouba, a accordé une interview au journal panafricain L’AFRIQUE EN ÉVEIL pour exprimer son cri de détresse.

« Nous n’avons pas de subvention, aucun budget de fonctionnement, nous continuons d’attendre le budget de l’État pour l’entretien du stade Roumdé Adjia de Garoua. Je mets mon propre salaire à contribution pour entretenir le stade. Ici, mes collaborateurs et moi travaillons souvent aux jours indiqués, machettes en mains sans moyens pour permettre aux stades de rester propre. Nous espérons que l’État du Cameroun, à travers l’ONIES, mettra à notre disposition un budget de fonctionnement pour poursuivre cette mission au combien difficile », déclare avec émotion Idrissou Bouba.

Face à cette situation alarmante, les amoureux du sport et les citoyens de Garoua lancent un appel aux autorités pour sauver ce lieu emblématique du sport camerounais. Le stade Roumdé Adjia a vu naître de nombreux champions et a toujours été le cœur battant de la vie sportive de la région.

En attendant une réponse des autorités, Idrissou Bouba et son équipe continuent de lutter au quotidien pour maintenir le stade en vie, mais leurs ressources sont limitées. Il est plus que jamais nécessaire que l’État prenne ses responsabilités et octroie les moyens nécessaires pour la réhabilitation et l’entretien du stade omnisports de Garoua. La survie du sport dans la région en dépend.