à la uneCamerounSport

Le Coq Sportif attaque, la Fecafoot riposte : voici l’énorme ‘gifle’ qu’a envoyé Samuel Eto’o à l’équipementier

Depuis l’annonce de la Fédération camerounaise de football par l’entremise de son président Samuel Eto’o Fils de la résiliation de son contrat avec la Fécafoot, l’habilleur français fait feu de tout bois pour ne pas perdre son contrat. Il annonce déjà l’assignation de la Fécafoot en justice. Mais s’y prend mal selon plusieurs avis.

Contrairement à la compréhension des aficionados , la clause contenue dans le contrat Fecafoot- Coq Sportif n’est pas une duperie. Mais plutôt très avantageuse pour la Fecafoot. Ceux qui ont signé ce contrat sont à féliciter. Cette clause dit simplement que le Coq sportif ne pourra renouveler son contrat que s’il paie plus que les autres soumissionnaires qui veulent le remplacer. C’est une clause classique qu’on retrouve dans de nombreux contrats de droit des affaires. C’est une sorte de droit de préemption doublé de la surenchère. C’est tout comme si en voulant vendre sa maison, la loi impose que les offres d’achat des acquéreurs soient présentées préalablement à la personne qui habitait cette maison ,qui peut dès lors soit refuser, soit payer plus. Dans les ventes aux enchères, on parle de surenchère. La pratique est une augmentation du 1/10eme de l’offre de vente.

Conclusion cette clause a un double avantage : elle permet de protéger le précédent équipementier contre la concurrence déloyale d’une part et d’autre part, et surtout elle permet à la Fecafoot d’avoir une meilleure offre. Puisqu’il est demandé à Coq sportif de payer plus que les autres concurrents pour renouveler son contrat, explique l’avocat Christian Ntimbane Bomo

Un communiqué sorti ce jour par un bureau d’avocat français prend la défense de la Fecafoot. Pour ceux qui côtoient ce dossier, l’on évoque le fait que dès son arrivée à la tête de la Fécafoot, Samuel Eto’o Fils n’aurait pas retrouvé trace de ce contrat. Pire, il aurait sollicité l’équipementier pour que ce dernier lui apporte une copie dudit contrat. Ce qui a trouvé une fin de non-recevoir de la part de l’équipementier aujourd’hui pleurnichard. Pourtant, si l’on s’en tient au principe de la continuité du service public, ce document devrait être le premier document posé sur sa table de travail.

Et que dire donc de l’ancienne équipe ? Aurait-elle des choses à cacher au point de laisser que son successeur s’engage dans une voie suicidaire pour la Fécafoot ? Des questions et bien d’autre qui confortent l’opinion dans sa perception qu’il y a anguille sous roche.

Et donc, lorsque le président de Le Coq sportif menace en indiquant qu’« une décision judiciaire favorable à notre marque, ce dont nous ne doutons pas, et que nous ne manquerons pas de faire exécuter, y compris dans le cadre de l’organisation de la prochaine coupe du monde au Qatar et ce dès lors que la Fécafoot viendrait à désigner un nouvel équipementier – que nous ne manquerons pas d’assigner – afin de faire respecter les droits dont nous sommes titulaires au titre du contrat irrégulièrement résilié », nombreux sont les observateurs qui applaudissent des 2 mains dans l’espoirs que toute la vérité sera enfin connue au sujet de ce contrat resté longtemps, un mystère.

Communiqué

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp