Le collectif ‘On a Trop Attendu’ défie Atanga Nji et Biya
• Paul Atanga Nji a lancé une chasse contre les grévistes
• Le collectif OTA ne fléchit pas
• Ils ont répondu au minstre
Le ministre Paul Atanga Nji est aux trousses des grévistes camerounais. Dans un récent communiqué, le ministre veut traquer ces derniers et agir selon la loi.
La réponse du collectif ‘On a Trop Attendu’ a été imminente suite à la sortie du ministre. Le collectif n’a pas mâché ses mots.
«…Puisque votre nom n’inspire aucune crédibilité, OTA est un collectif de plus de 25 000 instituteurs de l’enseignement technique au chômage…L’éducation au Cameroun n’émane pas de votre domaine. Au lieu d’user d’un trafic d’influence déplacé en tenant les propos d’un hors la loi, vous ferez mieux de vous concentrer sur l’éducation de votre progéniture (si vous en êtes capable bien-sûr)…» peut-on lire dans la lettre du collectif ‘On a Trop Attendu’ adressée au ministre.
Monsieur ATANGA Nji dans un contexte de rue nous vous dirons en face que vous vous trompé délibérément! Comment un père de famille postes permettre de proliférer de tels inepties, tenir des propos d’un hors la loi à l’endroit de toute une corporation qui se bat pour l’éducation et la formation des citoyens camerounais ?
Sachez-le donc monsieur le MINAT puisque votre nom n’inspire aucune crédibilité, °OTA° sot on collectif de plus de 25000 instituteurs de l’enseignement technique au chômage et tous sont des citoyens camerounais qui réclament leur princes charge par le gouvernement puis que le décret n°80/195 du 09 juin 1980 leur en donne droit.
Nos revendications sont fondées et nous agissons en tenant compte des textes et lois en vigueurs !
Vous avez surpris nos membres en réunion avec des groupes politiques et des ONG s’entretenant sur des sujets autre que les revendications des enseignements, où sont les preuves ?
Si tels était le cas, voyant votre zèle inaléfique, ne seriez-vous pas en train de chanter sur tous les toits en présentant les images et vidéos de ces rassemblements ?
L’éducation au Cameroun n’émane pas de votre domaine. Au lieu d’user d’un trafic d’influence déplacé en tenant les propos d’un hors la loi, vous ferez mieux de vous concentrer sur l’éducation de votre progéniture (si vous en êtes capable bien-sûr).
L’intimidation, les menaces, les blâmes, ne sauront nous arrêter ! Quoi que vous ferez vous ne saurez être capable de maîtriser bien entendu monsieur k MINAT de maîtriser plus de 25000 citoyens abusés dont l’expression de k fureur de leur colère est comparable à un volcan en éruption !
– Quels textes et kir affirment que les écoles normales d’instituteurs du Cameroun notamment les EN1ET n’intègrent pas ?
– voulez-vous aussi qu’on évalue la dette du gouvernement envers les instituteurs de l’enseignement technique au chômage ?
Jusqu’ici nous sommes pacifiques et ne voulons qu’une chose c’est notre prise en charge par le gouvernement (l’application du décrut n°80/195 du 09 juin 1980 et celui no 2000/359 du 05 décembre 2000)
– comment expliquer vous que l’on forme plus de 5000 par an et ne recrute que 130 ? – pourquoi le test de recrutement après avoir présenté un concours d’entrée ? – les EN1ET forment-ils des chômeurs ? – Dans ce cas pourquoi ne pas instituer une filière ‘CHOMEUR’ dans ces écoles ?
Ne nous pousser pas à aller soulever les anciens dossiers qui certainement coûteront chers à notre précieux gouvernement.
Nous voulons la paix et sommes ouverts aux négociations !
