Courte, mais intense, ces quelques années de la vie de Laurent Bignolas n’auront sans doute pas été les plus faciles de son existence. En 2017, c’est à l’animateur qu’a incombé la tâche de prendre la succession de l’indéboulonnable William Leymergie sur Télématin. Après plusieurs saisons marquées par les critiques des mécontents, il a finalement laissé le siège de chef d’orchestre de la matinale de France 2 au duo formé par Julia Vignali et Thomas Sotto en 2021.
Depuis, le présentateur coule une pré-retraite paisible, loin du siège de France Télévisions. En juin dernier, il évoquait sur le plateau de Jordan De Luxe ce à quoi il occupait ce nouveau temps libre. « Je travaille sur des petits projets à droite et à gauche et je m’occupe de mon clan. C’est la famille au sens très large, amis et autres. C’est rendre service si on peut », expliquait-il.
Du reste, financièrement parlant, celui qui a dévoilé avoir été à 6500 euros par mois lorsqu’il officiait aux aurores n’a pas à s’en faire. Notre presque retraité âgé de 62 ans sait déjà ce qu’il devrait toucher dans les 4500 euros mensuels, de quoi garder aisément le cap.
D’ailleurs, s’il a bien le pied marin, ce grand fan de sports nautiques préfère manifestement les clapotis de la Seine à la houle de la mer. Attaché à une certaine quiétude, Laurent Bignolas a choisi en 2012 d’abandonner la terre ferme pour s’offrir une péniche qu’il a amarrée à Boulogne-Billancourt.
À l’époque, le journaliste s’était livré dans les colonnes du magazine Côté Maison. « C’est la continuité de l’enfance, c’est un ersatz de la mère, de la nature, et de la forêt. Je me sens comme dans un roman de Jules Verne, un voyage immobile », avait-il pu confier.
En tout cas, son refuge flottant, lui, en a surement vu du pays. Construite en 1937, la péniche a eu besoin qu’on lui rende sa prime jeunesse avant d’accueillir ses nouveaux propriétaires. « Le bateau était en bon état, mais il a fallu faire pas mal de travaux d’aménagement pour l’intérieur, changer des cloisons pour installer un dressing, un bureau… », avait déclaré l’animateur.
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Peut-être écolo dans l’âme, Laurant Bignolas indiquait que le gros de son mobilier avait été récupéré. « Tout doit être fonctionnel et confortable. Il y a donc beaucoup d’éléments en fixe », ajoutait-il.
À noter, l’ancien de Télématin n’est pas la seule figure du PAF à avoir opté pour cet hébergement peu commun. Sa camarade Christine Bravo a, elle aussi, suivi cette voie. « Je suis tombée par hasard sur des annonces de péniche et une agence spécialisée. C’est son directeur, Stéphane Bachot, qui m’a fait visiter ce bateau qui tombait en ruines, à l’époque. J’ai eu un coup de foudre et je l’ai acheté », racontait-elle au Parisien en 2020.
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