En janvier, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], le général Pierre Schill, avait soutenu qu’il ne fallait pas passer « à côté de l’intelligence artificielle » étant donné que « l’intégration de cette technologie aux systèmes d’armes » et aux « process d’état-major » était « impérative pour conserver l’initiative ». Et de citer, parmi les possibles cas d’usage, la « fiabilisation et l’accélération des boucles décisionnelles » ainsi que « l’aide à la conception de la manoeuvre ».
Cela étant, en juillet 2018, la Direction générale de l’armement [DGA] avant lancé le défi « Commandement et Contrôle des opérations interarmées » [C2IA], avec l’objectif de disposer d’une solution d’intelligence artificielle « exploitable » pour les forces armées afin de « soulager le commandement opérationnel des tâches ancillaires, répétitives et à faible valeur ajoutée qui pourraient être fortement automatisées ». L’idée était alors d’accroître la capacité de traitement et l’accès à l’information pour permettre aux planificateurs de se concentrer sur l’élaboration de « solutions opérationnelles et d’anticipation ».
Mais il est désormais question d’aller encore plus loin, l’Agence de l’innovation de défense [AID], qui relève de la DGA, ayant lancé un appel à manifestation d’intérêt [AMI] en vue d’intégrer des algorithmes d’intelligence artificielle dans la Méthode d’élaboration d’une décision opérationnelle tactique [MEDOT] pour « appuyer les postes de commandement de niveau brigade ».
La MEDOT est un processus de prise de décision qui consiste à analyser l’ensemble d’une situation donnée [forces en présence, nature du terrain, contexte, objectifs à atteindre] afin de déterminer le point clé de la manoeuvre à effectuer.
« Il est recherché l’intérêt des acteurs externes au ministère des Armées pour proposer des projets d’appui à la prise de décision tactique en lien avec la MEDOT en s’appuyant sur un corpus de données d’entraînement souveraines pré-identifiées par l’armée de Terre [documents de doctrine, thèmes tactiques, etc.] », explique l’AID.
Et d’ajouter : « Le projet présenté peut porter aussi bien sur l’amélioration de la réalisation des étapes intermédiaires que sur la décision finale de choix du mode d’action ».
Les participants à cet AMI auront la possibilité d’affiner leurs solutions lors d’un exercice organisé par l’École de Guerre – Terre [EDG-T] en septembre prochain. Celles-ci seront ensuite évaluée à l’occasion d’un exercice de l’École d’état-major [EEM] qui se tiendra à Saumur en novembre.
« L’application devra être développée, entraînée et fonctionner hors du réseau Internet. Le kit de développement logiciel [KDL] de la plate-forme Artemis.IA pourra être utilisé pour ce projet », a encore précisé l’AID.
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