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Lâché par Paul Biya, humilié par Ngoh Ngoh, Amougou Belinga sort son ‘arme’ ultime et menace

• Amougou Belinga est dans la tourmente

• Il est obligé de faire appel aux têtes couronnées

• Les chefs traditionnels menacent

Tout s’écroule autour de Jean-Pierre Amougou Belinga, le PDG de du Groupe d’Anecdote. Après la note du Ministre de l’Economie, c’est la débandade au niveau de Vision 4, au point où Amougou Belinga se voit obliger de refaire appel aux chefs traditionnels. En effet, des chefs traditionnels Bassa apportent leur soutien au zomloa des zomloa. Ces derniers menacent directement les adversaires de leur champion.

« Sa Majesté et cher frère dans a confrérie ancestrale. En suivant avec beaucoup d’attention cette autre cabale orchestrée contre vous, par les ennemis du progrès de notre cher et beau pays. Nous garants de la tradition Basa’a, Mpo’o, Bati, venons par cette correspondance, vous renouveler notre soutien sans faille, car grâce à vous des milliers de camerounais du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest entretiennent leurs familles avec les emplois que vous leur octroyez », lit-on dans le courrier

« Nous n’acceptons pas de près ou de loin, que les ennemis du Cameroun et de son Excellence Paul Biya viennent détruire l’élan de développement vous impulsez depuis plusieurs années au Cameroun et ailleurs. A cet effet, nous condamnons ladite cabale, qui a pour objectif de vous détruire vous et votre consortium. Par cette correspondance, nous mettons en garde tous ceux qui de près ou de loin veulent détruire les fils et filles du Cameroun en général et en particulier le Président, Directeur Général du groupe l’Anecdote, sinon nous seront dans l’obligation de réagir conséquemment Sa Majesté et cher frère, veillez croire en notre sincère et parfaite considération », précise la note.


Humiliation d’Amougou Belinga : comment le Zomloa a été tourné en bourrique

Amougou Belinga a-t-il tenté d’enfermer le chef du Centre Régional des Impôts du Centre pour se soustraire du paiement de sa dette fiscale évaluée à 17 milliards de francs CFA ? C’est ce que laisse croire les derniers rebondissements de l’affaire qui oppose le riche homme d’affaires à la Direction Général des fiscs.

Après la libération de dame Emeline Mvogo qui a toujours plaidé son innocence, le ministre des finances vient d’envoyer un courrier à Amougou Belinga, constatant le non-paiement d’une partie de sa dette fiscale. En effet même si le groupe l’Anecdote conteste les 17 milliards à lui infligés, il a l’obligation de payer la partie qu’il dette somme qu’il reconnait devoir au fisc.

« En l’espèce, il ressort de l’examen des pièces de procédure que votre entreprise n’a pas satisfait à cette exigence légale. Par conséquent, votre requête est irrecevable pour défaut de paiement de la consignation légale sus visée. C’est désormais clair pour tous. Le patron du groupe l’Anecdote n’a pas payé ses impôts.

Cette humiliation que vit actuellement Amougou Belinga pourtant présenté comme un entrepreneur respectueux des institutions de la République aurait pu être évités si l’hommes d’affaires était bien entouré. C’est ce que pense Valère Bessala. L’homme politique a eu le courage de dire cette vérité à Amougou Belinga sur sa propre chaîne avant d’être viré.

« Jean Pierre Amougou Belinga est mal accompagné. Il doit virer son conseil fiscal. Le DG des impôts vous a même beaucoup aimés. Mais vous avez utilisé des gros bras. Attention le DG des impôts a une autonomie sur la gestion de la fiscalité », avait-il déclaré au cours d’un numéro de l’Emission Elites d’Afrique vraisemblablement programmé pour tirer sur le Directeur général des impôts Modeste Mopa.

Les multiples tentatives des autres panélistes pour calmer les ardeurs de Bessala ont été vaines. Messanga Nyamding dépassé par la tournure des évènements a traité son co-panéliste de « dangereux ». Rien à faire, Bessala continue ses réquisitions contre Amougou Belinga et son clan. Conscient d’avoir mis le pieds dans les plats en ruinant le plan de communication du Zomloa, Valère Bessala prend le devant des choses et demande à Bruno Bidjang de ne plus l’inviter s’il pense que ses propos dérangent son maître. Pour terminer, il rappelle à l’opinion qu’il n’émarge pas sur le budget d’Amougou Belinga qu’il n’a d’ailleurs jamais vu.

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