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La saignée se poursuit à l’hôpital de Banso: 5 autres personnes enlevées par des ambaboys

L’hôpital baptiste de Banso est le théâtre de plusieurs enlèvements ces derniers jours. Après l’enlèvement d’un médecin et deux infirmières à l’hôpital de Banso (Kumbo), c’est le tour 5 autres personnel de l’hôpital de se faire enlevé le dimanche 25 septembre.

Selon des alertes publiées par l’activiste Nzui Manto, des ambaboys ont enlevé un pasteur et 4 employés de l’hôpital par des ambaboys. Ces derniers accusent le personnel soignant de collaborer avec l’armée et d’avoir livré leurs collègues à des militaires.

« Après l’enlèvement d’un docteur et de deux infirmières par l’armée les accusant de soigner leurs adversaires, c’est autour des ambazoniens d’enlever 1 pasteur et 4 autres employés de l’établissement de santé accusés à leur tour de collaborer avec l’armée et d’avoir livré leurs collègues », apprend-on de l’alerte lancée par l’activiste.

Il faut donc croire que cet hôpital est entre deux feux. Celui de l’armée, et celui des ambaboys.

Car, d’après des informations publiés par le journaliste Michel Biem Tong, ce sont des militaires qui ont enlevé le médecin et ses infirmières, il y a quelques jours.

Depuis un moment, les cas d’enlèvement sont devenus très fréquents dans le pays dirigé par le leader du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), Paul Biya. Dans toutes les régions, il n’est pas rare d’entendre parler de kidnapping suivi de tuerie pour la plupart.

Surtout dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO), les enlèvements s’enchaînent à cause de la guerre intense qui se déroule dans l’ambazonie.

Pour le définir (selon Wikipédia), un enlèvement, rapt, ravissement ou kidnapping est l’action qui consiste à s’emparer de quelqu’un et à le détenir, contre sa volonté, généralement par la force, souvent dans l’intention de l’échanger contre une rançon ou une compensation en nature : libération de prisonniers, fourniture d’armes, impunité pour certains chefs d’Etat ou criminels… Un enlèvement peut aussi être réalisé sans perspective de libérer la victime, notamment lorsque le but est de lui faire subir des sévices s3xuels.

La source précise que « lorsque le but de l’enlèvement est de servir de moyen de chantage (la ou les victimes ne seront libérées que si telle et telle conditions sont remplies), dans un contexte criminel, politique, de guerre ou autre, on parle de prise d’otages ».

Mais encore, « lorsque la personne est privée de liberté contre son gré en dehors de toute autorité légale, on parle de séquestration, la personne séquestrée n’étant alors pas forcément enlevée – ce qui est le cas, par exemple, d’une personne retenue prisonnière dans un lieu où elle s’est rendue librement ».

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