La réponse sanglante de la FAF à Belmadi

La confrontation entre Djamel Belmadi, l’ex-sélectionneur de l’équipe nationale d’Algérie, et la Fédération Algérienne de Football (FAF) reste au cœur de l’actualité sportive.

Suite à l’élimination inattendue de l’Algérie dès le premier tour de la CAN 2023, les tensions se sont accentuées, culminant lors d’une réunion tendue après le retour de l’équipe. Les communications entre Djamel Belmadi et la Fédération Algérienne de Football (FAF) se sont alors limitées à des correspondances, exposant un désaccord majeur. Le 8 février, la FAF a formellement informé Belmadi, par courrier, de la fin de ses fonctions en tant que sélectionneur. Dans cette lettre, la FAF lui a offert trois mois de salaire comme indemnité pour la rupture de son contrat. Belmadi, en retour, a répondu en demandant une révision de l’offre ou le paiement complet de ses salaires jusqu’à décembre 2026, fixant un délai de huit jours pour que la FAF réponde à sa demande.

Devant l’ultimatum posé par Djamel Belmadi, la Fédération Algérienne de Football (FAF) a maintenu sa décision, affirmant que l’offre correspondant à trois mois de salaire était définitive et non sujette à négociation. Elle a conseillé à Belmadi d’accepter cette proposition, ajoutant qu’il avait la possibilité de faire appel à la FIFA s’il estimait cela nécessaire, selon ce que rapporte El Hayat TV. Cette réaction de la FAF montre une escalade dans le différend, indiquant que l’organisation est prête à soutenir sa position même devant des autorités internationales.

La réponse de la FAF à Belmadi est très tendue

Ce conflit souligne les tensions croissantes entre la Fédération Algérienne de Football (FAF) et Djamel Belmadi, autrefois célébré en tant que héros national suite à la victoire de l’Algérie à la CAN 2019, mais dont les performances ont été jugées insatisfaisantes lors des deux dernières éditions de la Coupe d’Afrique des Nations. Avec l’éventualité d’une procédure devant la FIFA à l’horizon, l’issue de ce différend reste en suspens.

Pendant ce temps, Walid Sadi, le président de la FAF, est activement à la recherche d’un remplaçant pour Djamel Belmadi, originaire de Champigny-sur-Marne. Bien que l’intérêt pour Vahid Halilhodzic ne soit plus d’actualité, et que la possibilité de voir Zinedine Zidane prendre le poste soit encore moins envisageable, les spéculations autour de Carlos Queiroz, qui étaient jusqu’à présent considérées comme une option sérieuse, sont désormais à aborder avec prudence. En effet, le technicien de 70 ans aurait des exigences financières jugées trop élevées par Sadi. José Peseiro, qui arrive au terme de son contrat avec le Nigeria, semble désormais être le candidat privilégié pour le poste. L’évolution de cette situation reste à suivre avec attention.