L’entraîneur Habib Beye a récemment partagé ses réflexions sur la participation de ses joueurs au Ramadan, qui a commencé il y a trois jours.
Le Ramadan, qui impose aux musulmans une série de disciplines pouvant affecter les performances physiques, présente un dilemme pour les athlètes entre suivre les rites religieux et maintenir leur niveau d’énergie pour le sport. L’entraîneur de Red Star offre une perspective flexible en la matière.
« Je suis né d’une maman française et d’un papa sénégalais, donc d’une maman catholique et d’un papa musulman. Aujourd’hui, je n’ai pas le droit de dire à un joueur : « Écoute, parce que tu fais le Ramadan, tu ne joueras pas dans mon équipe », c’est impossible. C’est nous qui recrutons nos joueurs, donc en le faisant, on sait combien de joueurs feront le Ramadan.
On ne le découvre pas la veille du jeûne musulman, donc on se prépare aussi à cela. J’ai dit à mes joueurs que je ne vais rien leur imposer à ce niveau-là, c’est leur foi, c’est leur choix, je le respecte à 1 000 000 %. Celui qui veut jeûner le fait, celui qui ne veut pas jeûner le jour du match ne le fait pas. »
Il est important de souligner que le jeûne représente la pratique la plus importante et la plus rigoureuse du Ramadan, nécessitant l’abstinence de nourriture, de boisson, et d’activités sexuelles du lever au coucher du soleil. »
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