L’Iran a déclaré le mardi 16 janvier avoir effectué le lancement de plusieurs missiles balistiques en Syrie et en Irak, provoquant des réactions diplomatiques vives.
Les Gardiens de la Révolution iraniens ont annoncé tôt le mardi 16 janvier avoir tiré plusieurs salves de missiles balistiques sur des cibles qualifiées de « terroristes » en Irak et en Syrie, entraînant la mort d’au moins « quatre civils » dans la région autonome du Kurdistan irakien, selon les autorités locales.
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Ces frappes, réalisées dans la nuit de lundi à mardi par l’Iran, surviennent dans un contexte régional déjà tendu, avec le conflit à Gaza entre Israël et le Hamas palestinien, suscitant des craintes d’une escalade régionale entre les alliés des deux camps. Le Kurdistan irakien, l’Irak, les États-Unis et la France ont déjà réagi en dénonçant une violation de la souveraineté irakienne, comme le rapporte Le Figaro ce mardi 16 janvier.
La France a condamné mardi les frappes menées au Kurdistan irakien dans la nuit de lundi à mardi par les Gardiens de la révolution iraniens, qualifiant ces actions de « violations inadmissibles » de la souveraineté de l’Irak, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Le Quai d’Orsay souligne que de tels actes contribuent à l’escalade des tensions régionales et doivent cesser, alors que la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas palestinien fait craindre un embrasement régional entre les alliés des deux camps.
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