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La Commission des droits de l’Homme plaide pour la gratuité de l’école au Cameroun

 James Mouangue Kobila et ses pairs ont signé un communiqué le 16 juin dernier

 C’était l’occasion de la célébration de la Journée de l’enfant africain

 Les commissaires signataires plaident pour la gratuité et le caractère obligatoire de l’école.

« La gratuité de l’enseignement primaire a permis de relever le taux d’achèvement à 74%, avec un taux de fréquentation net ajusté de 84% pour les enfants en âge de fréquenter l’école primaire ». C’est fort de ce constat que l’équipe dirigée par James Mouangue Kobila a proposé, dans une déclaration publiée le 16 juin 2021 à l’occasion de la célébration de la Journée de d’étendre la gratuité et le caractère obligatoire de l’éducation au secondaire. La Commission des droits de l’Homme encourage le gouvernement à poursuivre la mise en œuvre effective et généralisée de l’éducation inclusive, notamment au bénéfice des enfants vivant avec un handicap. Justement, le Programme d’appui à la réforme de l’éducation au Cameroun (Parec) entend améliorer la qualité, assurer l’équité, la bonne gouvernance et l’inclusion en vue de porter le taux d’encadrement des élèves de 43% en 2019 à 95% en 2025.

Difficultés de la gratuité de l’école

Il y a presque 20 ans, le président de la République Paul Biya signait un décret portant sur la gratuité de l’école primaire au Cameroun, cependant le decret de Paul Biya fait face à des défiances sur le terrain. « Officiellement, l’école primaire publique est gratuite. La mesure présidentielle est bafouée au vu et au su de tout le monde. Entre le paiement des frais d’adhésion à l’association des parents d’élèves exigés pour chaque apprenant et l’exigence au quotidien d’autres frais, c’est la gratuité au prix fort », s’insurge un parent.

D’ailleurs, la CDHC constate que 30 ans après l’adoption de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant, beaucoup restent à faire pour la réalisation des droits à l’éducation des enfants au Cameroun. En effet, les statistiques sur l’accès à l’enseignement primaire varient en fonction des régions, et se révèlent en dessous de la moyenne dans les régions de l’Adamaoua, de l’Est, de l’Extrême-Nord et du Nord identifiées comme zones d’éducation prioritaires. Plusieurs milliers d’enfants vivent encore dans ces régions sans scolarisation.

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