Le rapport concernant le Programme des domaines agricoles et communautaires (Prodac) a finalement été rendu public, ce mardi 30 avril 2024, par la Cour des comptes sur instructions du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
L’Inspection générale des Finances (IGF) a procédé à la vérification du contrat liant l’Etat du Sénégal à l’entreprise israélienne Green 2000, réalisatrice des DAC de la première phase. De même, en 2019, le Bureau Organisation et Méthodes (BOM) a effectué la revue de
l’organisation du PRODAC.
→ A LIRE AUSSI : PRODAC : Pape Malick Ndour et Cie percevaient un salaire mensuel de 5.000.000 Fcfa sans compter leurs indemnités
Selon ledit rapport, les ressources financières du PRODAC sont constituées par : les transferts de l’Etat, les ressources obtenues dans le cadre de la coopération bilatérale et des Partenaires techniques et financiers (PTF), les dons, legs et contributions diverses. Le PRODAC reçoit de la part de l’Etat des dotations sur son compte de dépôt du Trésor.
Cependant, l’exécution de la première phase, souligne le rapport, a été confiée à l’entreprise israélienne Green 2000 à travers un marché clé en main, passé par entente directe et souscrit le 28 août 2015 entre Monsieur Daniel Pinhassi, agissant pour le compte de Monsieur Rafael Dayan, Directeur général et Monsieur Mame Mbaye Niang, Ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne ; ledit contrat a été approuvé le 21 septembre 2015 par Monsieur Birima Mangara, Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan chargé du Budget.
→ A LIRE AUSSI : Affaire PRODAC : Ce n’est pas fini, une nouvelle annonce tombe
La seconde phase fait l’objet d’une procédure d’appel à concurrence international, souligne le rapport.
→ A LIRE AUSSI : PPRODAC : Pourquoi Mame Mbaye Niang est désormais intouchable