Kumba : trois morts dans une attaque séparatiste

Une nuit d’horreur a frappé le quartier Kossala à Kumba le lundi 29 avril 2024, lorsque des hommes armés présumés être des combattants séparatistes ont semé la terreur, coûtant la vie à trois hommes et blessant plusieurs autres.

Selon les témoins, les assaillants ont fait irruption dans le quartier, tirant sur les habitants vers 20 heures. Les victimes ont été violemment extirpées de leurs maisons avant d’être abattues. Les rues de Kossala résonnaient des échos des coups de feu, plongeant la communauté dans la panique et l’incertitude.

Bien que l’identité des assaillants ne soit pas confirmée, il est supposé qu’ils étaient des séparatistes, visant ceux qui avaient violé leur déclaration de ville fantôme du lundi. Cet incident survient à la suite d’une attaque explosive à Nkwen, Bamenda, le même jour, bien que personne n’ait été signalé blessé dans cette dernière.

Kumba, ville meurtrie par la crise anglophone, est le théâtre d’une escalade de violence. Les séparatistes ont brûlé des écoles, attaqué une université et enlevé plusieurs personnes, dont des élèves et des enseignants. Ces actes de violence ciblant délibérément les civils qui ne suivent pas les ordres des séparatistes portent atteinte aux droits fondamentaux de la population, selon Human Rights Watch.

Il est crucial que les responsables de ces actes de violence soient identifiés, traduits en justice et punis pour leurs crimes. La terreur infligée à la population civile ne peut être tolérée, et des mesures doivent être prises pour restaurer la paix et la sécurité dans la région.