Voilà plus de 13 ans qu’elle murmure à l’oreille des agriculteurs. L’image de Karine Le Marchand, indéboulonnable présentatrice de L’amour est dans le pré, est désormais fermement associée à ces paysans qu’elle aime tant et qui le lui rendent bien.
Du reste, son attachement pour ses protégés la pousse parfois à sortir les griffes, et ce, pour le plus grand plaisir des fidèles de l’émission de M6. Dernièrement, c’est Justine, prétendante de Patrice dans cette saison en cours de diffusion, qui a fait les frais de son courroux.
Invitée de Célyne Baÿt-Darcourt sur Franceinfo lundi 27 novembre, une Karine Le Marchand qui n’avait pas hésité à dézinguer la candidate face caméra a pu confier : « On n’a pas tout montré, c’était pire. C’est très compliqué, c’est comme si votre meilleur ami sortait avec une conne. Lui diriez-vous ? Il est fou amoureux, a envie de rester avec elle. Vous lui dites gentiment une fois, deux fois, ‘mais tu sais ce que tu fais machin’ et cetera. Et puis après, on dit : ‘Ben voilà, c’est la vie’. Là, dans ce cas précis, on voyait bien que Justine avait des comportements qui n’étaient pas adaptés à une histoire d’amour et que Patrice, lui-même, ne prenait pas son courage à deux mains pour mettre des limites. Et on avait tous peur qu’il y ait une espèce d’abus de faiblesse. »
Bien que généralement jugée équilibrée dans ses propos, Karine Le Marchand ne fait pas forcément l’unanimité avec tout le monde. Alors que son public l’estime suffisamment proche du monde agricole pour le représenter à l’occasion sur le petit écran, ce n’est pas là l’avis de cette experte.
Lundi 27 novembre était diffusé sur M6 le documentaire Familles de paysans, 100 ans d’histoire. Le surlendemain, Sylvie Brunel, auteure et géographe, n’a pas manqué de fustiger le travail de la chaîne, mais également celui de Karine Le Marchand, productrice de l’émission.
Familles de paysans, 100 ans d’histoire a dressé le portrait de six familles d’agriculteurs en s’appuyant sur des images d’archives. La cheffe d’orchestre de L’amour est dans le pré a d’ailleurs précisé que l’équipe de production avait travaillé sur ce documentaire pendant deux ans.
https://twitter.com/M6/status/1729256029882364082?ref_src=twsrc%5Etfw
Dans une tribune parue dans Le Point, Sylvie Brunel a, elle, dénoncé « un réquisitoire compassionnel, mais condescendant contre une profession qui aurait raté le train de l’histoire. » Parmi les critiques les plus virulentes servies par la titulaire du grand prix du livre éco 2023 : la mise en avant systématique du modèle agricole d’autrefois, celui d’avant la révolution agricole des années 1960.
D’après l’auteure, ce documentaire dresse un portrait suranné de la profession et de tout ce qui l’entoure. Ce qui, toujours selon elle, la desservirait plus qu’autre chose. Et vous, qu’en avez-vous pensé ?
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