Judith Godrèche : des confidences de Benoît Jacquot sur leur relation quand elle avait 14 ans refont surface

Alors que Judith Godrèche semble prête à évoquer sa relation avec Benoît Jacquot quand elle n’avait que 14 ans, d’anciennes images du réalisateur refont surface. Il y défend son attirance pour la très jeune fille qu’elle était et avoir été couvert par son statut dans le cinéma.

« Selon la loi, ces hommes-là sont protégés, même s’ils ont 40 ans, ils peuvent profiter sexuellement de jeunes filles à partir de 15 ans. Ainsi, cela ne paraît pas si répréhensible à tes yeux qu’un réalisateur comme Benoît Jacquot ait profité d’une jeune actrice comme Judith Godrèche alors qu’elle était encore adolescente.« , lit-on sur le compte Instagram de Judith Godrèche, samedi 6 janvier 2024. L’actrice qui cite un texte d’Andréa Bescond ajoute sous sa propre plume en légende : « Merci. Tu me donnes le courage. Il y a tellement de peurs. Enfouies. Formulées. Parlons. Pour nos filles. Nos petites sœurs. Parlons.« 

Alors qu’elle réalise la mini-série intitulée Icon of French Cinema, Judith Godrèche a ressenti le besoin de parler bien des années après sa relation avec Benoît Jacquot : « La petite fille en moi ne peut plus taire ce nom. » La jeune actrice qu’elle avait 14 ans à l’époque où elle vit une histoire avec le réalisateur. Si elle a pris de longues années pour libérer sa parole sur cette histoire, Judith Godrèche semble s’être décidée en recevant un extrait d’une interview de Benoît Jacquot. Des images trouvées dans le documentaire datant de 2011 intitulé Les ruses du désir, l’interdit.

« J’avais pas le droit »

Le cinéaste explique librement son attirance pour cette très jeune fille mineure qu’était Judith Godrèche : « Oui c’est forcément une transgression parce que, ne serait-ce qu’au regard de la loi, telle qu’elle se dit, on n’a pas le droit en principe, je crois. Donc une fille comme elle, comme cette Judith, qui avait en effet 15 ans [14 ans, selon Judith Godrèche], moi 40, en principe, j’avais pas le droit. Mais ça alors, elle en avait rien à foutre. Et même elle, ça l’excitait beaucoup je dirais« .

Puis, Benoît Jacquot évoque le mythe du réalisateur et combien il lui sert à vivre cette histoire sans encombre : « Faire du cinéma est une sorte de couverture (…) pour des mœurs de ce type-là. Ça peut être comme ça : ah oui, mais il est cinéaste, il est artiste, il est en train de créer une actrice. Dans le landerneau cinématographique, on peut sentir une certaine estime, une certaine admiration pour ce que d’autres aimeraient sans doute bien pratiquer aussi. Ce qui n’est pas désagréable, d’ailleurs ». Des images qui refont surface alors que l’actrice pense être prête à évoquer « l’emprise » dont elle a été victime alors qu’elle n’avait que 14 ans.