Jean de Dieu Momo est furieux : l’opposant Maurice Kamto lui a joué un mauvais tour
Le ministre camerounais délégué auprès du ministre de la Justice, Jean de Dieu Momo alias Fo’o Dzakeutonpoug est mal embarqué. C’est le moins qu’on puisse dire.
Ça, il ne l’a certainement pas vu venir. Des hommes forts sur qui il comptait beaucoup ont rapidement quitté son bateau pour aller s’installer sur un autre.
Dans une notification d’une correspondance dont nous avons eu copie, le représentant légal apprend au sulfureux ministre du gouvernement Jean de Dieu Momo que ses éléments ne veulent plus de lui.
On lit par exemple qu’à « la requête conjointe de messieurs Dongmo René ex régional Centre du PADDEC et les autres membres du bureau les nommés Guepi Omer, Sidjeck Etienne, Zeufack Isaac, Donkeng Tsamo Giresse Barthélemy, Nguetsop Rodrigue, Voufo Coty Marios et Dongmo Fouelefac Olivier, lesquels font élection de domicile en leur propre demeure et en mon étude uniquement aux fins du présent exploit ;
J’ai, Maître Mékiage Michelin, huissier de justice près la Cour d’appel du Centre, y demeurant et domicilié soussigné, reçu, notifie et laisse à monsieur le Président national du PADDEC, Maître Jean de Dieu Momo une correspondance rédigée et à lui adressée par les requérants en date du 24 janvier 2023 avec signatures au verso, portant en objet « démission collective du PADDEC » ».
Le lanceur d’alerte Nzui Manto qui également publié l’information est plus explicite : « Des militants du PADECC de Jean de Dieu Momo claquent la porte et rejoignent le MRC » de Maurice Kamto.
Il indique que « le régional centre des Patriotes démocrates pour le développement du Cameroun (PADDEC), le départemental du Mfoundi et onze (11) personnes membres du bureau régional ou départemental ont quitté le parti à la couleur de la sauce taro pour rejoindre le MRC. C’est à Wamakoul Momo que la lettre de la démission collective a été adressée ».
Manto ajoute : « Jean de Dieu Momo je comprends pourquoi tu es silencieux ces derniers temps sur l’affaire Martinez Zogo, salue-moi ton patron Laurent Esso ».
