Qui dit tendance ou basique mode, ne dit pas forcément qu’il s’agit d’une pièce chic. Cette théorie se confirme avec ces quatre pantalons que je vous déconseille vivement d’adopter, si vous souhaitez être chic en toute simplicité.
Somme toute, rassurez-vous, car cela ne signifie pas pour autant que vous devriez y renoncer pour autant, puisque certaines alternatives existent pour succomber à ces mêmes vêtements, avec plus d’élégance. Démonstrations.
Longtemps laissé-pour-compte, le pantalon cargo a finalement été exhumé des archives mode, ces dernières années. Délesté de sa fonction première, comme à l’origine, il s’adressait aux militaires, ce pantalon utilitaire (qui a fait son apparition au XIXe siècle dans le vestiaire des soldats américains lors de la guerre hispano-américaine) est à présent considéré comme un vêtement universel à part entière.
Excepté que le cargo pant a la fâcheuse manie de paraître « too much » selon comme il est confectionné. Cela peut être en raison d’un trop grand nombre de poches, d’un imprimé ostentatoire (treillis, patchwork), d’une couleur trop tape-à-l’œil (rouge, fushia, vert, bleu), de sa matière (soie, cuir, denim coloré) ou de sa coupe, le pantalon cargo peut rencontrer certaines difficultés pour accéder au podium des pièces élégantes. Somme toute, et bien qu’il soit réputé pour être dissocié du chic, le cargo a pourtant plusieurs facettes, qui méritent d’être expérimentées. Pour être gracieuse avec ce style de pantalon, je vous suggère vivement de vous tourner vers des modèles sobres, comme repérés chez Maje et Sandro.
crédit photo : Maje
Pantalon cargo à poches, 215 euros.
crédit photo : Sandro
Pantalon cargo, 275 euros.
En dépit de la popularité de la tendance « utility wear », le pantalon parachute, qui figure parmi les pièces phare de cette mode, est tout sauf élégant. Apprécié pour son confort et sa praticité, ce bas de vêtement est une alternative streetwear au jogging. Un pantalon à consonance Y2K, autrement dit, inspiré du style des années 2000, mais aussi de la scène hip hop et breakdance des années 1980, qui, malgré son décollage il y a deux ans, perd de l’altitude ce printemps.
Confectionné à partir d’un tissu volumineux façon toile de parachute, ce pantalon sportswear, n’est pourtant pas connu pour être chic. Toutefois, si vous appréciez son esthétique et que vous souhaitez en arborer, je vous suggère, encore une fois, de miser sur la simplicité. Privilégiez un pantalon parachute discret, que ce soit au niveau de sa couleur ou de sa coupe, et portez-le avec des pièces ultra-élégantes telles qu’une chemise ou une blouse, des escarpins et un sac sophistiqué.
crédit photo : Uniqlo
Pantalon parachute, 39,90 euros.
crédit photo : Palm Angels sur Luisaviaroma.com
Pantalon en nylon parachute, soldé à 347 euros au lieu de 695 euros.
crédit photo : The Frankie Shop sur Luisaviaroma.com
Pantalon cargo treillis, 225 euros.
Adulé dans les années 2010, le pantalon carotte est néanmoins loin d’être flatteur. Preuve en est, il s’agit d’un pantalon bouffant au niveau des hanches et des cuisses, qui se resserre au bas. Une coupe qui peut convenir aux morphologies en H, mais qui est à éviter de manière générale puisqu’il tasse et épaissit la silhouette. Malgré cela, et comme le mot « impossible » ne fait pas partie de mon champ lexical, il est possible d’adopter le pantalon carotte de manière plus raffinée.
Cela passe encore une fois par la sobriété, car rien n’équivaut les coloris naturels et les matières discrètes. Selon moi, il vaut mieux éviter également les pantalons carotte trop amples et trop fluides qui ne font qu’accentuer la coupe peu gracieuse de ce vêtement, tout comme les modèles greffés d’une ceinture nœud ostensoire et peu moderne. Fort heureusement, nombreuses sont les marques de mode qui rendent ses lettres de noblesses au pantalon carotte.
crédit photo : Tara Jarmon
Pantalon portefeuille, soldé à 147 euros au lieu de 245 euros.
crédit photo : Isabel Marant sur 24s.com
Pantalon carotte, soldé à 275 euros au lieu de 550 euros.
Connu de tous, le sarouel a pourtant des origines peu connues. Originaire de la Perse, ce pantalon a traversé les siècles et les continents, grâce aux marchands depuis le IIIe siècle de notre ère, qui l’ont exporté jusque dans les régions sahariennes et l’Afrique du Nord. Le sarouel, qui doit d’ailleurs son nom mot “sarouel” (de l’arabe, sirwāl), se caractérise par une coupe large et d’un entrejambe très bas, qui est tout sauf chic de manière générale. Bien évidemment, il existe certaines alternatives plus sobres au sarouel d’inspiration hippie ou sportif, que l’on s’imagine.
Si vous affectionnez ce pantalon et que vous soyez le porter de manière plus distinguée, je vous recommande de miser dans ce cas sur un sarouel plus près du corps et dans des matières fluides et aériennes telles que la mousseline, comme en propose Antik Batik et Celine par exemple.
crédit photo : Celine sur Reese.com
Pantalon sarouel en crêpe ceinturé, 375 euros.
crédit photo : Antik Batik
Saourel en mousseline, 245 euros.
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