« Je n’y peux rien » : Stéphane Séjourné évoque ses fautes de français à l’oral après la polémique

Critiqué pour ses nombreuses fautes de français à l’oral, Stéphane Séjourné s’est exprimé sur le sujet, dans un entretien accordé au Parisien. L’occasion pour le ministre de s’épancher sur le handicap dont il souffre depuis son plus jeune âge.

Le remaniement orchestré par Emmanuel Macron a fait couler beaucoup d’encre au sein de la classe politique, tant certains visages n’étaient pas attendus par les Français. Parmi eux, celui de Rachida Dati, nommée ministre de la Culture au détriment de Rima Abdul Malak, qui aurait rêvé conserver son poste. Pour accompagner le nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, et Emmanuel Macron dans leurs tâches, Stéphane Séjourné a été choisi en tant que ministre des Affaires étrangères.

En couple pendant plusieurs années avec Gabriel Attal, Stéphane Séjourné avait tenu à faire savoir, par le biais de son entourage, que leur relation n’était plus d’actualité depuis deux ans. Dès sa première intervention publique, Stéphane Séjourné avait attiré l’attention, mais pas pour les meilleures raisons. En déplacement à Kiev, le 13 janvier, le ministre avait commis quelques fautes de français face aux journalistes, qui n’étaient pas passées inaperçues.

Stéphane Séjourné se confie sur sa « très forte dyslexie »

Dans un entretien accordé au Parisien, l’ex-compagnon du Premier ministre a évoqué ses fautes sans tabou, avouant souffrir d’une « très forte dyslexie » depuis son plus jeune âge. « Il y a quinze ans, je n’aurais pas pu avoir la discussion que j’ai en ce moment avec vous. À force de travail, de rééducation, j’ai presque gommé l’intégralité de mes défauts à l’oral« , a-t-il confié.

Stéphane Séjourné a reconnu que ses fautes de français pouvaient parfois se manifester lorsqu’il ne se trouvait pas dans les meilleures conditions. « Cela revient toutefois quand il y a un moment de fatigue ou de stress important, et je n’y peux rien ! Des mots s’inversent, par exemple. Au quotidien, cela n’a aucune implication sur mon travail, mon efficacité, mes échanges dans les négociations internationales. Ce handicap n’a pas d’implication. Des millions de gens ont cela« , a-t-il ajouté. Le sujet est clos.