« J’ai gueulé sur son mari » : ce jour où Andréa Bescond (Les chatouilles) s’est emportée devant Brigitte Macron

Ce dimanche 1er octobre, France 2 diffuse le très important drame Les Chatouilles, qui raconte l’histoire d’une petite fille qui a été victime d’abus sexuels à l’âge de 8 ans. Un sujet qui tient particulièrement à coeur à la réalisatrice, Andréa Bescond. Pour preuve : un échange chaud avec Brigitte Macron.

Depuis le mouvement #MeToo, les langues se délient autour des violences sexuelles. La parole s’est aussi libérée concernant les violences sexuelles faites aux enfants, avec encore une fois de nombreux témoignages, comme celui de Sébastien Boueih, le fondateur de l’association Colosse aux pieds d’argile, qui a pour objectif de lutter contre la pédophilie dans le milieu du sport. Dernièrement, c’est Emmanuelle Béart, qui a pris la parole sur le sujet, en dévoilant avoir été victime d’inceste dans une interview poignante.

Ce dimanche 1er octobre, France 2 a décidé de mettre en avant le sujet des abus sur mineurs en diffusant le drame Les Chatouilles, réalisé par Andréa Bescond et Éric Métayer. Un film qui raconte l’histoire vraie de sa réalisatrice, qui à l’âge de huit ans a été violée par un proche de ses parents. Dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux enfants, Andréa Bescond s’active. Dans ce cadre, elle a rencontré Brigitte Macron.

“J’ai commencé à gueuler sur son mari”

En début d’année 2023, Andréa Bescond a publié son roman Une simple histoire de famille, pour l’occasion, l’artiste a donné une longue interview au magazine Marie Claire. Elle raconte alors avoir rencontré Brigitte Macron : “Brigitte, elle était sincère. Mais elle n’a pas le pouvoir” explique la réalisatrice.

Lors d’un dîner, après la nomination du nouveau ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, elle s’emporte face à la première dame : “J’ai commencé à gueuler sur son mari. Nommer Dupond-Moretti ministre de la Justice? L’avocat des filles Mannechez, violées par leur père, mais engagé par le père violeur incestueux”. C’est la phrase “inceste heureux” prononcé durant ce procès qui a provoqué la fureur de la réalisatrice.