L’histoire de Jérémy Gorskie, c’est celle d’un enfant en obèse victime de violences psychologiques de la part de son père qui compense avec la nourriture -« c’est le côté réconfortant de la nourriture qui est addictif » souligne-t-il- et qui entreprend son premier régime à l’âge de 10 ans, après une parole assassine d’un médecin : « À la vue de ton ventre, je n’ai pas besoin de te peser, je sais que tu es obèse, ce n’est pas normal d’être comme ça à ton âge », rapporte le diététicien dans son livre. La spirale des troubles alimentaires s’ensuit. « J’ai été constamment au régime de 10 ans à 27ans, j’ai souffert d’anorexie puis d’hyperphagie » raconte Jérémy Gorskie.
Après ces années de souffrance, le déclic s’enclenche un jour sur l’Ile de Porquerolles: Jérémy Gorskie se rend compte qu’il fait les choses pour les autres, qu’il a oublié qui était et que le poids qu’il cherche à perdre est un problème à résoudre en lien avec la société, qu’il n’a pas un problème de poids mais un problème avec son poids.
« J’ai aussi découvert un peu plus tard en courant -j’avais senti un besoin impérieux d’aller courir- que mon corps n’était pas un ennemi et qu’il ne me lâchait pas malgré tout ce que je lui avais fait subir. J’ai alors pris la décision de le nourrir correctement »,raconte-t-il. En se réconciliant avec lui-même et avec son corps, vient la libération explique celui qui se considère comme un « mangeur (presque) libéré ».
De son expérience, le diététicien a tiré des leçons qu’il transmet à ses patients et à nous tous à travers ses prises de parole sur Instagram et son livre-témoignage. « Il faut déjà se demander pourquoi on veut perdre du poids. Parfois, certaines personnes ne veulent pas vraiment maigrir », explique-t-il.
Ensuite, ce spécialiste conseille de considérer le poids comme non pas un problème mais de le voir comme un symptôme résultant de problématiques à résoudre. La conduite à tenir ? Réfléchir à pourquoi nous en sommes arrivé (ée) là, plutôt que « comment je vais tenter une énième fois de perdre du poids » et à ce que nous pouvons faire au-delà du poids pour aller bien.
« Si le poids n’est plus un sujet, vous vous enlevez en plus du stress, or le stress favorise le surpoids », ajoute le diététicien. « Lorsque l’on traite les problèmes les uns après les autres, on voit du mieux. Il y a des impacts positifs sur le stress, la santé physique comme mentale, le rapport à soi et à son corps, et tout cela induit une perte de poids. Mais dans ce cas, le poids perdu devient uniquement la cerise sur le gâteau. L’essentiel est de féliciter tout ce qui est mis en place pour se sentir bien. On ne félicite pas quelqu’un pour des kilos perdus ,» conclu-t-il !
A lire pour aller plus loin : Ce n’était pas qu’une histoire de poids – Journal d’un mangeur (presque) libéré, Editions First, 2024
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