Jacques Chirac : comment Bernadette Chirac a-t-elle réussi à le conquérir alors qu’il en désirait une autre ?

Avant d’être le couple présidentiel mythique que tout le monde connaît, Bernadette Chirac a dû utiliser plusieurs stratégies pour attirer l’attention de son futur époux. Une stratégie payante puisque le couple s’est uni pour le meilleur pour le pire en 1956.

La romance entre Bernadette et Jacques Chirac n’a pas été de tout repos, surtout à ses débuts. Bernadette Chodron de Courcel a bien eu dû mal à attirer l’attention du jeune homme politique ambitieux. Dans la biographie Bernadette Chirac publiée en 2019, le journaliste Erwan L’Eléouet nous dévoile les secrets de ce couple et les méthodes de l’ancienne conseillère de Corrèze pour séduire celui qui deviendra président des Français en 1995. À l’époque de leur rencontre en 1951, les deux futurs tourtereaux étudient à l’Institut d’Études Politique de Paris.

Le coup de foudre est presque instantané pour la jeune étudiante qui n’aura d’yeux que pour Jacques Chirac. Seulement, le jeune homme avait bien d’autres projets. « Parti pour les États-Unis » dans le but de « se fiancer avec une jeune Américaine« , Jacques Chirac aurait pu ne jamais unir son destin à Bernadette Chodron de Courcel… Jusqu’à ce que cette dernière se montre plus rusée.

Un plan bien monté

« Il était grand, beau, très intelligent, et je peux dire que le hall de Sciences Po, c’était un essaim d’abeilles qui tournaient autour de lui. Il avait beaucoup de succès féminins », confiait Bernadette Chirac au micro d’une radio télévision suisse, en 2014. La tâche s’est donc montrée complexe mais l’ancienne première dame a trouvé une alliée de taille. Erwan L’Eléouet explique que « Bernadette se ligue alors avec sa future belle-mère pour faire revenir le jeune Jacques (des États-Unis) ». Une stratégie payante puisque le couple s’est marié en 1956.

Quelques tourments ont pris position au sein du couple, notamment les différentes tromperies de Jacques Chirac. Mais Marie-Louise Chirac a donné un conseil à sa belle-fille : « serrer les dents » car « on ne divorce pas chez les Chirac. » Le couple sera donc uni jusqu’à ce la mort les sépare en 2019, après le décès de l’ancien chef d’État.