Insécurité : un commutateur agressé à Bangangté
• Yassen Mbatchou est communicateur en service à la radio communautaire Medumba
• Il a été agressé il par des individus alors qu’il rentrait chez lui
• son portable et une somme de 50 000 fcfa ont été emportés
La ville de Bangangté dans le département du Nde, région de l’Ouest vit désormais entre le sang et les larmes. Ces derniers mois, le chef-lieu du département du Nde connait une insécurité galopante,avec des agressions et assassinats en série. Hier encore, un communicateur a été agressés par des individus armés.
Le célèbre animateur, communicateur et promoteur artistique, Yassen Mbatchou en service à la Radio Communautaire Medūmba FM 100 a été victime hier d’une agression à main armée alors qu’il retournait du travail au environ de 21h. Le technicien principal de la radio Communautaire Medūmba s’est fait agressé par deux individus non identifiés portant des armes blanches (Poignards).
Sans aucune résistance de sa part, il lui ont pris son téléphone, ainsi qu’une somme de 50.000 fcfa avant de lui laisser la vie sauve, a appris camerounweb.com.
Aux premières heures de ce matin, un autre individu s’est rendu dans les locaux de la radio Medūmba muni d’une machette bien aiguisée, et le personnel a du se cacher pour se mettre à l’abri de tout danger, par la suite cette même personne s’est rendue dans les locaux de l’ancienne mairie de la ville faisant un scandale et détruisant tout à coups de machettes.
Ces agressions surviennent dans un contexte d’extrême insécurité qui prévaut à Bangangté. Il y quelques jours, c’est Éric Kouagat, enseignant d’informatique et collaborateur de Canal 2 à Bangangte qui se faisait assassiné par des individus non identifiés alors qu’il regagnait son domicile. Avant cela, c’est l’homme d’affaires Ngandjeu Apollinaire qui a été tués devant son portail à Bangangté.
Les populations ne savent plus à quel saint se vouer et réalisent être abandonnées par le préfet et les Forces de Maitien de l’ordre, qui sont pratiquement absents, et très loin des réalités de la ville .
C’est avec la peur dans le ventre que la population de Bangangté vaque désormais à ses occupations, un climat d’insécurité est de plus en plus grandissant dans cette ville autrefois convoité pour son beau vivre.
