Incendie à la Sonara : Rémy Ngono donne les cerveaux de l’opération

La Société nationale de raffinage (Sonara) est une entreprise publique de raffinage du pétrole inaugurée en 1981. Son siège se trouve à Limbé dans la région du Sud-Ouest.

Il a été incendié il y a quelques années. L’évènement tragique avait laissé beaucoup de personnes bouche bée. Surtout parce que l’incendie était tel qu’il ressemblait énormément à un coup prémédité avec des citoyens cachés derrière l’opération incroyable.

La Sonara a pour mission d’exploiter une raffinerie de pétrole brut pour satisfaire les besoins du marché camerounais en produits finis comme le butane, l’essence, le pétrole lampant, le jet fuel, le gazole, le distillat et le fuel oil.

L’incendie est survenu au cours du mois de mai 2019 avec des premiers dégâts qui ont touché quatre (04) unités de raffinage entièrement consumées et trois (03) unités partiellement touchées, sur les treize (13) que compte la société.

Immédiatement, les deux (02) hypothèses les plus utilisées au sein de l’opinion publique nationale est qu’il s’agit pour certains d’une simple explosion accidentelle d’une cuve, et pour d’autres en revanche, ce serait un acte criminel.

Le journaliste Rémy Ngono penche plutôt pour la deuxième version : un coup préparé. L’homme en exil croit aujourd’hui savoir les auteurs qui ont provoqué cet incendie pour atteindre les buts qu’ils se sont fixés et dont la plupart consistent à se faire beaucoup d’argent et à étendre encore plus leur domination au sein du gouvernement.

Dans une vidéo que Rémy Ngono a balancé sur sa chaîne YouTube, on peut lire le résumé qu’il en fait : « Scandale : Laurent Esso et le directeur général de la Société africaine de commerce industrielle et de maintenance (Sacim) sont les cerveaux de l’incendie de la Sonara et de trafic d’armes ».

Rémy Ngono ne lâche plus visiblement le ministre de la Justice, Garde des sceaux Laurent Esso qu’il accuse déjà constamment de faire partie des commanditaires de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, en complicité avec l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga.