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Huit milliards d’humains: « Les Terriens doivent agir maintenant »

 

A la Une de la presse, ce mardi 15 novembre, le franchissement, aujourd’hui, de la barre des huit milliards d’habitants sur la planète, selon l’ONU, soit trois fois plus que dans les années 50. Les relations sino-américaines et la guerre en Ukraine au menu du G20. Et les mascottes officielles des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.

Au cœur des discussions de la COP27 et du G20, qui se tiennent en ce moment, le niveau de la population mondiale. a des conséquences à la fois sur l’environnement et sur notre bien-être – et c’est ce que rappelle National Geographic, qui a choisi une très belle photo d’une foule rassemblée à Bangalore, à l’occasion de Diwali, la fête hindoue des lumières, pour rappeler que l’Inde s’apprête à dépasser la Chine, à devenir le pays le plus peuplé du monde.  «Où allons-nous à partir d’ici?», demande la revue américaine. L’augmentation de la population mondiale interroge et inquiète. Le Parisien/Aujourd’hui en France parle d’un vrai «défi pour la planète», où l’on compte désormais deux humains de plus à chaque seconde qui passe. Huit milliards d’habitants, «est-ce humainement vivable?»: le journal s’alarme de «l’explosion des émissions de CO2», de la perte de biodiversité et se demande s’il y aura «assez d’espace, assez de combustible, d’eau et de nourriture pour tout le monde» – surtout lorsque la population atteindra les 10 milliards, vers la fin du siècle. Au point que certains se demandent aujourd’hui s’il faut arrêter de faire des enfants pour sauver la planète. Pour La Croix la réponse est «non»: d’après le journal chrétien, opposer population et climat est «un débat inutile», car «quel que soit leur nombre, les Terriens vont d’abord et avant tout devoir changer leur mode de vie pour limiter le réchauffement climatique». Et c’est aussi le sentiment du Guardian, le quotidien britannique, qui lance ce matin cet appel avec une trentaine de médias à-travers le monde, appelant à «agir maintenant»: «Le changement climatique est une urgence globale qui exige la coopération entre toutes les nations», interpelle le journal, en pressant la communauté internationale de «stopper la fuite en avant qui conduirait la planète à un point de non-retour», à un point où «le chaos climatique deviendrait irréversible».

Autre sujet au cœur du G20: les relations sino-américaines, abordées lors de la rencontre, hier, entre Joe Biden et Xi Jinping. Les deux dirigeants tout sourires font la Une du Global Times, qui précise que la rencontre a duré 3h et 12 minutes, montre en mains – suffisamment longtemps, en tout cas, pour aborder les questions qui fâchent, à commencer parTaïwan, dont «l’indépendance» et la paix et la stabilité dans la région «sont aussi inconciliables que l’eau et le feu», a prévenu le président chinois. La question de Taïwan «jette une ombre sur les efforts de Xi Jinping et Joe Biden pour améliorer les relations sino-américaines», confirme The Financial Times, qui fait état, néanmoins, de l’engagement de «garder les canaux de discussion ouverts». La rencontre entre les deux présidents inspire aussi les dessinateurs de presse. Peter Brookes, pour The Times, souligne l’âge avancé de Joe Biden, 79 ans. «Serez-vous partant, serez-vous candidat en 2024?», demande Xi Jinping. «Est-ce que je serai capable de marcher en 2024?», répond Biden. Dans celui de Christian Adams, publié sur Twitter, un président peut en cacher un autre – derrière Xi Jinping, se tient le président russe Vladimir Poutine, absent à ce G20, et dont les mains ensanglantées font référence à la guerre en Ukraine.

La guerre de la Russie en Ukraine reste le premier et principal point à l’ordre du jour officiel du G20. Le Frankfurter Allgemeine Zeitung affirme que les négociateurs de l’Union européenne et des 19 principales puissances économiques «se sont (déjà) mis d’accord sur un projet de déclaration finale commune» pour «condamner la guerre menée par la Russie en Ukraine». De son côté, The Guardian fait état d’une rencontre, hier, en Turquie entre les patrons de services de renseignement américains et russes. Le quotidien britannique indique, toutefois, que «les États-Unis assurent ne pas être engagés dans des pourparlers de paix secrets avec Moscou en l’absence de responsables ukrainiens».

Un mot, pour terminer des Jeux olympiques et paralympiques de Paris de 2024, dont la mascotte, ou plutôt les deux mascottes, ont été dévoilées hier: les Phryges, un duo de bonnets phrygiens rouges, baskets au pied pour l’une, prothèse à la jambe droite pour la phryge paralympique, et drapeaux tricolores au coin des yeux, pour les deux. Ces deux petites mascottes représentent le bonnet phrygien, figure allégorique de la République française et ont joyeusement pris d’assaut la Une de L’Equipe, qui vous dévoiler ce matin les espoirs de médailles des Bleus pour ces JO de 2024. Ces sympathiques phryges ont cependant été associées par certains à tout autre chose que le symbole républicain. Beaucoup d’internautes ont observé qu’elles ressemblent plutôt beaucoup à des clitoris, avec le gland clitoridien ressortant sur le haut, et le corps caverneux pointant sur les deux côtés comme des petites ailes. L’occasion pour Libération de s’amuser de ces mascottes «qui en mettent plein… la vulve».

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