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Homos3xualité: en colère, Voici pourquoi Shakiro veut publier la liste de tous ses amants

• Shakiro en colère contre ses amants qui l’ont délaissé lors de son incarcération

• Il veut publier la liste de tous ses amants

• Il désire quitter le Cameroun pour un autre où il sera plus accepté

Accusé d’homos3xualité, Shakiro a passé cinq mois en prison. Libéré, le jeune homme est en colère. Il affirme être la risée de ses détracteurs lors de son incarcération et même de ceux qui sont ses amants sexuels. « Je les ai appelé tous, ils ne m’ont pas aidé. D’autres m’ont raccroché au nez », se plaint-il.

A cet effet, Shakiro a pris une résolution catégorique. Il va mettre en ligne la liste de tous ses amants homosexuels célibataire ou mariés qui se réjouissaient de son malheur alors qu’ils en étaint aussi des homosexuels. « J’ai été
Je souhaite partir de ce pays parce que ma vie est menacée ici

Dans une interview accordée au média allemand Deutsche Welle, l’homosexuel’ Shakiro a révélé les traumatismes et les agressions qu’il a subi lors de son incarcération en compagnie de son ami Patricia à la prison centrale de New-Bell, à Douala. Loïc Njeukam s’indigne du traitements inhumains dont ils ont été victimes et déclare qu’ils sont traîtés comme des sous-hommes.

« Un bandit ou un criminel est mieux traité que qu’une personne qui va en prison pour pratique d’homosexualité. On a été traité comme des sous-hommes.
Le jour où Patricia et moi sommes entrés en prison, on nous a enchaînées avec des cadenas et battues le soir même. J’ai trop souffert ! J’ai passé deux jours avec les chaînes et j’ai dû payer 15 000 FCFA pour qu’on me les retire », a laissé entendre Skakiro dans un accoutrement de femmes face aux journalistes de DW.

Après cinq mois de prison, ‘le célèbre homosexuel » du Cameroun a toujours peur pour sa vie et s’est confié qu’il a peur de sortir dans les rues au risque d’être agressé. Son plus grand désir est de vivre libre dans un endroit où son orientation sexuelle est acceptée. « Je souhaite partir de ce pays parce que ma vie est menacée ici. Depuis ma sortie de prison, j’ai des amis qui veulent qu’on sorte mais je ne peux pas. En le faisant, les gens vont penser que j’essaye de faire le bras de fer avec la loi, vu que je me plais dans le corps d’une femme, forcément je vais sortir maquillée, habillée en femme et certaines personnes peuvent me faire du mal. J’ai peur de la population, la justice populaire. Si je sors, je sais ce qui m’attend », déclare-t-il tout en peine. Mlagré leur libération par leur avocat Alice Nkom, la procédure judicaire suit toujours son cours.

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