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Guerre des clans : les premiers signes apparaissent, le pouvoir remis à un baron

Depuis que l’affaire Martinez Zogo a commencé, la bataille des clans autour du président de la République Paul Biya aurait pris une allure beaucoup plus soutenue. L’assassinat de l’animateur et directeur général de la radio Amplitude FM offrirait l’opportunité rêvée à certaines personnes influentes du régime d’agir. Celles-ci veulent écarter rapidement les autres concurrents pour une succession facile lorsque viendra le moment pour Paul Biya de quitter la scène politique et de laisser son fauteuil à celui qui sera à même de le prendre sans trembler.

Le web journaliste en exil Michel Biem Tong qui a également fait la prison au Cameroun, sait de façon approximative comment les choses se déroulent dans ce régime au pouvoir depuis 1982, avec à sa tête Paul Biya qui a récemment fêté son quatre-vingt-dixième anniversaire de naissance.

Pour lui, comme il l’a toujours répété lorsque l’enlèvement de Martinez Zogo a été constaté, suivi de l’annonce de son assassinat et son corps en putréfaction qui a été trouvé à Ebogo (quartier de Yaoundé), il y a une division dans le camp de Paul Biya. Des individus veulent tirer le drap de leur côté.

Ces dernières heures, Michel Biem Tong a encore remis la cassette : « Bataille de clans au sein du lobby pouvoiriste Beti-Bulu : les cyber-activistes pro-Biya divisés après l’assassinat du journaliste Martinez Zogo ».

C’est alors qu’il explique que « l’assassinat horrible de l’animateur radio Martinez Zogo semble avoir marqué le coup d’envoi des luttes de clans au sommet de l’État naguère larvées. La preuve, les cyber-activistes pro-Biya sont, à la faveur de l’affaire Zogo, divisés entre les personnes favorables à Ferdinand Ngoh Ngoh et les anti-Ngoh Ngoh (Emmanuel Franck Biya). Restons scotchés, la bataille s’annonce rude ».

Michel Biem Tong sait aussi que « n’eut été la pression de l’opinion internationale et des réseaux sociaux, cette affaire Martinez Zogo aurait été classée comme d’autres du même type par le passé. Le créateur de contenus avait déjà dit aussi que les soutiens de Jean-Pierre Amougou Belinga apprennent à écouter les conseils. Jean-Pierre Amougou Belinga ne pouvait jamais sortir du guêpier ».

Pour le reste, après le communiqué déplacé du ministre de la Communication René Emmanuel Sadi, Tong a condamné l’attitude ridicule du gouvernement à mettre un bâillon à la presse : « le pouvoir de Yaoundé menace les journalistes qui commentent l’affaire Martinez Zogo ».

Ainsi a-t-il souligné, « le pouvoir Biya tente de museler la presse et les activistes sur les réseaux sociaux qui dénoncent l’assassinat de Martinez Zogo en leur rappelant que seuls les officiers de la police judiciaire et le commissaire du gouvernement ont le droit de communiquer sur le sujet. Et comme il n’est pas dans les habitudes de tout ce beau monde de communiquer, on brandit le Code pénal aux hommes de médias ».

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