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Guerre de succession à Etoudi : Mvondo Ayolo reçoit un coup dur

Le bimensuel camerounais Afric Info fait de graves révélations sur la guerre de succession en cours dans le sérail. Le ministre directeur du cabinet civil de la présidence de la République Mvondo Ayolo est victime d’une cabale selon le média. Sa tête est mise à prix par ses détracteurs.

Le ministre, directeur du cabinet civil de la présidence de la République, en dépit de ses actes de magnanimité au profit de certains membres du sérail présentés comme ses pires contempteurs, et du travail du titan qui porte de mirobolants fruits au palais de l’Unité, est en proie à une véritable cabale depuis quelque temps.

Sur les réseaux sociaux, c’est surpris que certains C a m e r o u n a i s peuvent lire que le DCC, Samuel Mvondo Ayolo a œuvré pour l’évacuation sanitaire de son frère du département du Dja et Lobo, le ministre des Finances, Louis Paul Motazé. En fait, les deux personnes étaient présentées comme des ennemis intimes et l’on invoquait comme pomme de discorde la succession du président Paul Biya. Le 9 septembre 2021, Jeune Afrique, dans sa version numérique révélait que le Minfi était transporté en Suisse, lui dont l’état de santé a commencé à se dégrader le 4 septembre. Selon ce journal, hospitalisé au pavillon VIP de l’hôpital central de Yaoundé et placé sous assistance respiratoire, son évacuation a été envisagée le 7 septembre avant d’être reprogrammée.

« Motaze a finalement quitté Yaoundé à bord d’un avion médicalisé ce 9 septembre à 6h30, à destination de la Suisse », renseigne le magazine panafricain. Des actions comme celle-là en faveur de l’argentier national à mettre au crédit du ministre, directeur de la présidence de la République, Samuel Mvondo Ayolo, dont la réputation de magnanimité et de sobriété précède partout, sont légion. Si curieux que cela puisse paraître, au lieu que ces qualités humaines et bien d’autres dont il est doté lui valent des louanges, on observe plutôt le contraire. Même si les états de service et les faits d’armes de ce patriote le mettent à l’abri du sort que lui prophétisent, avec leur stylo et des tapotements d’ordinateur, certains oiseaux de mauvais augure. Il est aujourd’hui de bon ton de flétrir le complot politicomédiatique ourdi contre le DCC. Cet homme de sérail qui a couvé dans l’œuf du ‘’Renouveau’’ pour clore. Et qui, contrairement à ce que les réseaux sociaux et autres médias dans lesquels on note un déferlement de haine contre sa personne veulent faire croire, n’a jamais trahi la confiance placée en lui par le président de la République son père et patron.

Insolente fortune

Dommage que chaque jour apporte dans les médias et sur les réseaux sociaux son lot d’affabulations. On ne devrait pas confondre l’investigation et l’inquisition au point de plonger le peuple dans une machination surréaliste. Aujourd’hui, tout ce qui concerne le ministre Samuel Mvondo Ayolo est tronqué, déformé, manipulé. Les journalistes prophétisent avec leur plume son malheur, en lui collant sur la peau une étiquette qui lui sied le moins du monde. Sur les réseaux sociaux, certains aigris font assaut de commentaires sur sa prétendue « insolente fortune ». Du coup, l’homme de l’espoir, comme ont pu le dire hier certaines personnes qui aujourd’hui tiennent un raisonnement inverse et jouent les apprentis sorciers, devient la risée de tout le monde. Même des gens, qui passaient le clair de leur temps dans les couloirs de ses services, ne sont pas à la traîne. Alors l’impression, qu’on a, est qu’il y a des réseaux redoutables et des cabinets noirs qui commencent à dominer et domestiquer les Camerounais et leur font perdre leur esprit du discernement.

Comment s’étonner que le président fasse sourde oreille aux critiques qui n’ont aucun fondement, voire aux élucubrations de certains hiboux ? Ce n’est non plus ce langage haineux qui trahit le souci de certaines personnes d’assouvir une vengeance ou de régler quelques comptes qui décidera le président de la République ou la Justice à jeter dans les geôles quelqu’un qui a servi avec dévouement pendant près trois décennies l’intérêt général des Camerounais. A la vérité ce que l’on attend des médias et autres, ce sont des faits et pas des jugements de valeur visant à clouer sur le pilori certaines personnalités ayant pignon sur rue. Au Cameroun, les personnes en vue vivent dans un cocon politico-médiatique où chacun pense à ses propres intérêts. Le chef de l’Etat n’est donc pas dupe lorsque sans argumenter sur le fond, les soi-disant dénonciateurs des frasques au gouvernement d’un de ses membres se focalisent sur les attaques personnelles. On a marre de suivre dans les médias quelques commentaires insipides de folliculaires en mal de destin personnel visant à faire au DCC sa superbe.

Onction du père
Pour informations, 64 ans printemps, Samuel Mvondo Ayolo est le fils d’un certain Moïse Ayolo, riche négociant de cacao qui a longtemps coopéré avec de grands partenaires et des commerçants grecs à l’époque où le cacao représentait l’or vert du Cameroun. Comme faisait savoir un confrère, profitant donc de ses moyens financiers, le père Moïse Ayolo ne lésine sur aucun moyen pour garantir à son fils héritier une bonne éducation et un avenir radieux. Une anecdote voudrait que, en classe de 6ème au lycée de Sangmélima, le jeune Sam partait déjà en classe à bord d’une voiture neuve offerte par son père. Sans que ceci lui donne la grosse tête, il va s’offrir un cursus dans les meilleures écoles et universités du monde. Etudes de sciences politiques à l’Université Jean Moulin de Lyon en France où il obtient un Dea en sciences politiques, il retourne au Cameroun en 1985 et intègre la fonction publique comme contractuel à la direction de l’Information.

Il va poursuivre sa carrière dans les services centraux du ministère des Relations extérieures jusqu’à sa nomination au poste de directeur des Nations-Unies et de la Coopération décentralisée en 1997. En 2008, grâce à un décret présidentiel, il est nommé ambassadeur du Cameroun au Gabon. 10 ans plus tard, par le décret présidentiel N°2016/192, signé le 11 avril 2016, il est nommé ambassadeur du Cameroun en France. C’est donc en 2018 qu’il retourne au Cameroun avec l’onction du « père » comme ministre directeur du Cabinet civil de la présidence de la République. Doit-on encore pérorer qu’avec un tel parcours, Samuel Mvondo Ayolo ait un carnet d’adresses suffisamment fourni ? Non. « Lui-même, dans ce cadre, avec la fortune léguée par son père, il est loin d’être un bras cassé. Même s’il ne le fait pas savoir, c’est qu’il a une certaine hygiène de vie.

Aussi depuis qu’il est arrivé au palais d’Etoudi, comme Dcc et gestionnaire des biens de son feu père, il a décidé de construire des maisons identiques à tous ses frères et sœurs. Histoire de donner une certaine envergure à cette localité où vécut un prospère négociant de cacao : son père de regrettée mémoire », indique un homme de média. Mendiant de la paix comme son père et patron Biya Paul, le fils de Messock est un chrétien convaincu de par ses actes. Comme disait quelqu’un : « Seul Dieu te payera Sam, Sam ». (A suivre).

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