Gros déballage : des barons du régime à qui profite le coût élevé des services de téléphonie mobile

Il y a un réel problème lié à la téléphonie mobile et aux coûts de communication au Cameroun. Les opérateurs de la téléphonie mobile qui couvrent une grande partie du territoire ne font visiblement rien pour réduire les prix des services proposés et qui sont excessifs quand on les compare aux coûts dans d’autres pays d’Afrique.

La situation n’a pas échappée non plus à l’avocat au barreau de Paris et acteur de la Société civile des réconciliateurs Me Christian Bomo Ntimbane. Le Cameroun va plus loin en pointant du doigt des autorités qui ont tout à gagner si les prix restent très élevés.

« Téléphonie mobile et internet : les Camerounais arnaqués avec la complicité des pontes du régime. Allez savoir quels sont ces pontes du régime qui se cachent derrière une partie de l’actionnariat de MTN et Orange.

Cela pour comprendre pourquoi Camtel ne se déploie pas véritablement pour faire concurrence à ces compagnies de téléphonie, qui font ce qu’elles veulent en toute impunité, au préjudice des pauvres consommateurs camerounais qui se plaignent sans être entendus.

Or si Camtel se lançait résolument et véritablement dans la couverture du territoire national par ses services, le coût de la communication téléphonique et internet baisserait de plus de 50% au Cameroun.

Puisque ces pontes du régime ne peuvent pas être actionnaires dans Camtel, alors qu’elles le sont dans ces compagnies, elles mettent tout en œuvre pour paralyser le développement de la téléphonie mobile et internet de Camtel, et ce au profit de MTN et Orange où ils ont leurs intérêts financiers.

Allez demander à la directrice générale de Camtel pourquoi elle a été menacée par la ministre des Postes et pourquoi aujourd’hui elle fait le service minimum de la téléphonie avec Blue.

Pauvres Camerounais ! Allez voir combien coûte 100 giga en Afrique du sud et en France pour comprendre combien de fois vous êtes spoliés avec la complicité des pontes du régime de Yaoundé », Me Christian Bomo Ntimbane est aussi furieux que les nombreux citoyens qui éprouvent des difficultés à suivre le rythme.