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Grève des enseignants : Voici pourquoi la solution pourrait venir de Chantal Biya

Après le rejet des solutions proposées par Paul Biya aux revendications des enseignants camerounais, la première dame est désormais sollicitée. Mbassa Serge Camille, Professeur des lycées, Maître Es lettres modernes françaises vient d’envoyer une importante lettre à Chantal Biya.

Le centre international de référence « Chantal Biya » pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH / Sida (Circb) est l’aboutissement des efforts de la première Dame du Cameroun Madame Chantal Biya, Ambassadrice de bonne volonté de l’Unesco. Inauguré le 23 février 2006, le Circb est le résultat d’un grand plaidoyer initié par les premières Dames d’Afrique pour lutter contre les souffrances, les calamités naturelles ou systémiques à l’instar de la précarité qui frappe l’ensemble du corps enseignant du Cameroun depuis plus de 4 décennies.

Madame la première Dame du Cameroun, La situation misérable dans laquelle est réduit le Corps Enseignant de votre pays est à assimiler à une pathologie – virale (Covid- 19), avec sa cohorte de dégâts, de frustrations, d’incompréhensions dont l’une des conséquences les plus immédiates est la déliquescence et la désagrégation du tissus social ; quand bien – même l’enseignant, véritable fabricant de la conscience sociale n’est pas réduit au silence, à la mort…

Pour les raisons que nous connaissons tous, la grève – O.T.S qui secoue l’Institution Ecole de notre pays, telle une secousse sismique de forte amplitude, dévoile l’inconfort de tout un corps de métier. Cette situation de crise, dans la gestion d’une carrière et d’une profession, nécessite de poser le bon diagnostic, de repenser, d’actualiser le statut « particulier » de l’enseignant et de revaloriser les conditions de vie et de travail de ceux – là mêmes que l’on appelle à tort ou à raison « les seigneurs de la craie ».

Madame la première Dame, C’est une véritable pathologie qui envahit notre corps de métier, et partant si rien n’est fait, préfigure au – delà de la mort de l’Institution Ecole, l’essoufflement de toute la société Camerounaise. Parce que les enseignants ont trop supporté cette calamité non naturelle mais systémique (provoqué et entretenu par une élite à la conscience anesthésiée), ils en appellent à votre plaidoyer auprès de votre illustre époux son excellence monsieur Paul Biya, président de la république du Cameroun, et attendent de bénéficier de l’Ong Synergies Africaine toute votre sollicitude, votre humanisme légendaire, votre sensibilité de mère de la Nation. Madame la première Dame, Ambassadrice de Bonne Volonté de l’Unesco (Organisation des Nation Unies pour l’Education, la Science et la Culture), l’Institution Ecole est malade, très malade même.

A preuve, la courbe évolutive des dérives sociales de notre pays se passe de tout commentaire ; l’Enseignant, véritable acteur de redressement est réduit à l’état de gueux ; la jeunesse fer de lance de la Nation est prise en otage par une nébuleuse appelée psycho-drogue : le tableau social est triste et en appelle aux méthodes esclavagistes rétrogrades d’un autre siècle. Excellence Madame l’Ambassadrice, La solution viendrait non de quelques actions brumeuses et de portée éphémère que poserait le Gouvernement de la République ; mais d’une réelle volonté politique de l’instance dirigeante qui aura finalement compris que toute société humaine est tributaire de la condition de son Ecole en tant que lieu de transmission des savoirs, de formation et de transformation des individus.

Excellence Madame l’Ambassadrice, première dame Du Cameroun, Je vous remercie.

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