Gérard Depardieu mis en examen pour viol : l’acteur s’exprime dans une lettre ouverte

Gérard Depardieu est mis en examen depuis 2020 pour des soupçons de viols et d’agressions sexuelles sur la comédienne Charlotte Arnould. Dans une lettre ouverte publiée sur le site du Figaro, le comédien conteste les accusations.

« Je veux enfin vous dire ma vérité ». Dans une tribune, publiée sur le site du Figaro, ce dimanche 1er octobre, Gérard Depardieu est sorti du silence pour contester les accusations de violences sexistes et sexuelles dont il fait l’objet depuis plusieurs années. Les témoignages accablants se sont en effet accumulés contre le monstre sacré du cinéma, treize femmes se plaignant de « gestes ou propos sexuels inappropriés ». Si aucune d’entre elles n’a porté plainte, l’interprète de Cyrano de Bergerac a toutefois été mis en examen depuis décembre 2020 pour viols et agressions sexuelles sur la comédienne Charlotte Arnould.

Face à ce « tribunal médiatique », et après le nouveau récit d’une technicienne, « pétrifiée » par ses agissements sur un tournage, Gérard Depardieu a souhaité se défendre et démentir toutes ces accusations. « Jamais, au grand jamais, je n’ai abusé d’une femme », clame-t-il dans cette lettre ouverte. « Faire du mal à une femme, ce serait comme donner des coups de pied dans le ventre de ma propre mère », ajoute-t-il.

« Je ne suis ni un violeur ni un prédateur »

S’il concède avoir pu « blesser » et « choquer » lorsqu’il a « testé les limites » et « bousculé les certitudes » dans son métier d’acteur, ce personnage parfois outrancier récuse le portrait que de nombreuses femmes ont dressé de lui. « Je ne suis ni un violeur ni un prédateur. Je suis juste un homme… », avance celui dont plusieurs représentations du spectacle où il interprète des chansons de Barbara ont été perturbées par des militantes féministes. « Voir concerts après concerts des extrémistes, sans regard, brandir des pancartes calomnieuses, souiller, vandaliser, interrompre en hurlant les chansons de Barbara, cette femme hautement féministe, c’est l’enterrer à nouveau », juge encore l’immense comédien, dénonçant le « lynchage » qui lui a été réservé.