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Franck Biya sort le grand jeu : les diplomates français émus

Il ne se cache plus. Même s’il n’a pas officiellement déclaré son intention de remplacer son père, son goût pour la politique ne fait aucun doute. A Paris, Franck Emmanuel Biya a longtemps été considéré comme un fils à Papa que le régime veut placer à la tête du Cameroun. Depuis peu, l’image du jeune homme d’affaires et conseiller spécial officieux de son père a évolué dans le sérail français.

Franck Biya a démontré lors d’un dîner-débat organisé par Olivier Zegna-Rata, un ex-directeur de cabinet d’Hervé Bourges, à Paris qu’il maitrisait bien la situation sociopolitique et économique du Cameroun. Les diplomates et personnalités politiques qui étaient présents à cette rencontre ont été surpris de découvrir cette nouvelle facette du fils du président de la République.
« Il connaît bien le système bâti par son père, y compris dans ses pires travers, et formule de bonnes idées de réforme », prétend un ancien ambassadeur européen accrédité à Yaoundé, rapporte le journaliste de Jeune Afrique Georges Dougueli.

Depuis, les portes de la Macronies sont ouvertes à Franck Emmanuel Biya. Selon le magazine Jeune Afrique, il a déjà été reçu en audience à l’Elysée. Lors du passage du président Emmanuel Macron au Cameroun, les deux personnalités se sont échangées publiquement. Les images ont fait le tour des réseaux sociaux. Les internautes y voyaient déjà un accord tacite pour la succession de père en fils.
Même si officiellement Paris n’est en rien lien au changement de dirigeant dans ses anciennes colonies, des sources proches de la présidence française évoque la sympathie de l’Elysée pour Franck Biya.

« Il n’y a pas, à l’Élysée, de position officielle concernant la succession, explique cette source. Il y a plusieurs pistes et des accents différents selon que les analyses émanent des milieux militaires, du renseignement, des milieux d’affaires ou de la diplomatie.

La plupart de ceux que je vois partent de l’idée selon laquelle la succession se jouera à l’intérieur du camp présidentiel. Mais il est vrai que certains poussent pour une succession du père par Ie f,Is sous le prétexte qu’il faut maintenir la stabilité, la sécurité, et sauvegarder des intérêts. », indique une source française citée par Georges Dougueli

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