Francis Bonga demande à Geremi Sorel Njitap de céder sa place à la tête du Synafoc

Francis Bonga, le responsable de presse de l’équipe nationale camerounaise A’, a envoyé une lettre à Geremi Sorel Njitap, président du Syndicat national des footballeurs du Cameroun (Synafoc), remettant en question sa gestion de l’organisation. Selon Bonga, le bilan de Njitap à la tête du Synafoc est négatif, ce qui le pousse à suggérer à l’ancien joueur de football de démissionner.

«Cher frère, je me sens dans l’obligation de t’écrire pour te poser la question de savoir ce que tu fais exactement au Synafoc. Excepté les rapports que tu fais pour dire quel joueur a reçu son salaire ou pas , est ce à ça que se limite le rôle du syndicat national des footballeurs du Cameroun ?Au fait , à quoi te sert  le million de dollars(650 millions) que tu reçois de la Fifpro tous les ans depuis ce fatidique 03 Novembre 2016( 7 ans)? Tes alliés d’hier disent que tu en  fais  ton argent de poche une fois que sont payés  les 5 salariés que compte le Synafoc. Sais-tu cher frère que plusieurs joueurs de notre championnat à l’instar de Mbem Djob Pierre Samuel Junior ont terminé la saison avec des fractures et n’ont jamais été pris en charge par leurs clubs et risque ne plus jamais jouer au football. Quand comptes-tu organiser des campagnes de sensibilisation à l’intention des présidents de clubs pour qu’ils respectent les contrats avec les joueurs ? Qu’as-tu entrepris jusqu’ici pour la sécurité sociale des footballeurs locaux ? J’ai tellement de questions à te poser, mais je sais qu’on dira que c’est parce que je ne t’aime pas. Bref j’imagine que c’est lourd pour toi, pense donc à passer la main parce que en face l’autre association de défense des intérêts de footballeurs semblent avoir inscrit mes questionnements dans son vaste programme .j’espère que la Fecafoot saura décider finalement quel des syndicats est fiable pour le bien être des footballeurs locaux. Cher frère je vais me coucher pour digérer  la  fausse note de nos lionnes indomptables Pourtant juste. Francis Bonga »