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Football : Voici pourquoi ‘le stade de Japoma doit être renommé Stade Roger Milla de Japoma’

A 38 ans, Roger Milla a réalisé sa plus belle performance de footballeur lors de la Coupe du Monde 1990 en Italie. Une performance qui lui a valu des récompenses et une notoriété. Vu le palmarès de l’ex joueur camerounais, le journaliste éditorialiste Pierre Laverture Ombang estime qu’il devrait être célébré au Cameroun avec son nom gravé sur une enseigne d’une structure footballistique. Son choix est porté sur le stade de Japoma qui devrait être baptisé le stade Roger Milla de Japoma


Alors que le gouvernement vient de décider de la réhabilitation du logement de la gloire du football à hauteur de 16 millions de francs cfa, les populations du village Japoma, réclament que ce stade porte le nom de la légende du football.

Pas de distraction semblent vouloir laisser entendre les populations du village Japoma dans le littoral du Cameroun , après que le président de la République viennes à signer instruire la réhabilitation de l’ambassadeur itinérant et gloire du football camerounais. Rappelons déjà qu’il y’a quelques temps des logements sociaux avaient été remis au nom du chef de l’Etat à ces anciennes gloires de l’épopée 1990 et parmi lesquels Roger Milla.

Qui est Roger Milla ?

Roger Milla, né Albert Roger Mooh Miller le 20 mai 1952 à Yaoundé au Cameroun, est un ancien footballeur franco-camerounais qui évoluait au poste d’avant-centre. Marquant toute une génération grâce à une prolifique carrière effectuée principalement en France, il est surnommé « le vieux lion ».

Sa carrière internationale débute sous les meilleurs auspices à l’image du Ballon d’or africain qu’il reçoit en 1976, son parcours en club est loin d’être aussi prestigieux. Fin dribbleur et fougueux attaquant, Valenciennes lui propose un contrat, à la suite d’une souscription des supporters du club. Hélas, à la suite du transfert avorté du Polonais Zygmunt Marscyk, le club compte un étranger de trop, et l’attaquant Camerounais doit passer ses six premiers mois avec les jeunes évoluant en division d’Honneur.

Transféré à l’AS Monaco, son passage sur la Côte d’Azur est sans saveur, alors qu’il est souvent remplaçant ou blessé. Départ pour Bastia où ses séjours impromptus au Cameroun lassent les dirigeants : « On m’a jugé sur les apparences… les grands clubs n’ont pas cru en moi » explique-t-il avec un soupçon de rancœur. Appelé à la rescousse de Saint-Étienne, rétrogradé en deuxième division, Roger Milla retrouve le chemin du but : 22 buts en 31 rencontres. Son périple s’achève à Montpellier, club où il se sent enfin bien (il y intègre même l’encadrement technique après sa carrière professionnelle).

Après avoir inscrit 62 buts en Championnat de France de première division, il le quitte le 31 mai 1989. Parallèlement à cette réussite mitigée en club, la sélection camerounaise assiste à l’éclosion du génie. Première sélection et premier but en juillet 1978. Les Camerounais décrochent leur billet pour la Coupe du monde 1982.

Malgré un bon parcours et après avoir fait trembler l’Italie, futur vainqueur, les Africains sont éliminés en terminant invaincus. Milla raccroche les crampons internationaux en janvier 1988 et son Jubilé Roger Milla rassemblent près de 150 000 spectateurs. Dès lors, la Coupe du monde apparaît comme un lointain souvenir. Pourtant, le tranquille retraité de l’île de La Réunion (il a entretemps accepté d’être avant-centre à la St Pierroise (club de Division d’Honneur Régionale), qui décroche ainsi le titre de Championne de la Réunion 1990) est rappelé au chevet de son équipe par le président Camerounais et Roger Milla reprend alors du service.

Âgé de 38 ans, il réalise sa plus belle performance de footballeur lors de la Coupe du Monde 1990 en Italie. Il inscrit quatre buts (deux contre la Roumanie au premier tour, deux contre la Colombie en huitièmes de finale) et bien que n’entrant en jeu qu’au cours de la deuxième mi-temps, il contribue au parcours des Lions Indomptables jusqu’en quarts de finale. Il s’agit alors de la meilleure performance d’une sélection africaine en Coupe du Monde. Roger Milla célèbre ses buts en exécutant une Makossa (danse) devant le poteau de corner, une image qui reste dans les mémoires.

Bien avant , c’est à treize ans, il signe sa première licence à l’Éclair de Douala. Sa technique et son sens du but font déjà merveille. Il lui faut attendre encore cinq ans avant de découvrir le championnat national avec les Léopards Douala. Deux titres de champion du Cameroun et une demi-finale de Coupe d’Afrique des clubs champions plus tard, Milla pose ses valises au Tonnerre Yaoundé. La sélection nationale ne tarde pas à l’accueillir.
Des distinctions il en a eu

Il signe en équipe nationale du Cameroun :

102 sélections et 36 buts entre 1973 et 1994

Vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations en 1984 et en 1988

vainqueur de la coupe afroasiatique des nations en 1985.

Participation à la Coupe d’Afrique des Nations en 1982 (Premier Tour), 1984 (Vainqueur), 1986 (Finaliste) et en 1988 (Vainqueur)

Participation à la Coupe du Monde en 1982 (Premier Tour), 1990 (1/4 de finaliste) et en 1994 (Premier Tour)
Individuellement

Élu Ballon d’Or africain en 1976 et en 1990

Meilleur buteur de la Coupe d’Afrique des Nations en 1986 (4 buts) et en 1988 (2 buts)

Nommé au FIFA 100 en 2004 (seul joueur camerounais à y figurer)

Élu meilleur joueur camerounais du siècle par l’IFFHS

Élu 2e meilleur joueur africain du siècle par l’IFFHS

Élu meilleur joueur africain des 50 dernières années par France Football en 2004

Élu footballeur africain du siècle par l’Équipe en 2001

Buteur le plus âgé en phase finale de Coupe du monde (42 ans et 39 jours)

Nommé ambassadeur itinérant du sport camerounais

Élu meilleur joueur africain des 50 dernières années en 2007 par la Caf

Fait Chevalier de la Légion d’honneur en avril 2006

Classé 3e meilleur joueur africain de l’Histoire par les jurés France Football en 2019.
Un cadeau pas à sa dimension

Oui, pour tous ou presque celà devrait être fait. Reconnaître a Roger Milla cet honneur et lui rendre la gloire et le.metite de son vivant. C’est a dire donné à César ce qui appartient à César , Roger Milla ce qui lui revient indubitablement, ce Complexe multisports de Japoma où été construit son village natal de Japoma près de Douala, à environ 20 kilomètres du centre urbain.

Si les grands esprits du football seront toujours rendus hommage, mais il n’y a peut-être pas de plus grand honneur que d’avoir un stade de football qui porte son nom. 10 terrains emblématiques nommés d’après 10 footballeurs emblématiques existent déjà dans le monde pourquoi pas celui de Roger Milla footballeur Africain du siècle ?

En Espagne, Santiago Bernabeu du Real Madrid a été nommé d’après Santiago Bernabeu Yeste, qui représentait le club en tant que joueur, directeur du football, directeur adjoint, directeur et président.

En Argentine, le vainqueur de la Coupe du Monde de la FIFA 1986, Diego Maradona, a un stade en son honneur, appelé Estadio Diego Armando Maradona. Situé dans la capitale du pays, Buenos Aires, le terrain a une capacité de 26 000 personnes et abrite Argentinos Juniors. Pierre Laverture Ombang, Journaliste éditorialiste. En charge de la coopération et du développement.

Il y a trois ans, l’Ajax Amsterdam a annoncé qu’il changerait le nom de son stade emblématique d’Amsterdam Arena en Johan Cruyff Arena pour honorer la légende révolutionnaire néerlandaise.

Le défunt Cruyff était un produit de l’académie du club, diplômé de la première équipe avec brio et devenant un symbole de l’Ajax, des Pays-Bas et plus tard du Fc Barcelone. Non seulement il représentait le club en tant que joueur, mais il dirigeait également les champions néerlandais. Pourquoi pas celui de Japoma à Roger Milla?

Stade Roger Milla de Japoma …. vivement !

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