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Financement des ambazoniens : ces preuves qui accablent CDC

• Un leader ambazonien vend les produits de CDC

• Les Camerounais accusent CDC de trahison

• CDC financerait participerait à l’enrichissement des ambazoniens

Cameroon Development Corporation (CDC), l’entreprise agro-industrielle basée dans la région du Sud-Ouest du Cameroun est considérée comme l’une des grandes victimes de la guerre au NOSO. Plusieurs employés de cette société ont été atrocement abattus par des groupes armés séparatistes qui font la loi dans cette partie du Cameroun. Les activités de CDC sont paralysées par la guerre au point où la société est obligée de demander l’aide de l’Etat pour continuer par assurer les salaires des 22 000 employés.

Contre toute attente, les web activistes proches du gouvernement camerounais font véhiculer depuis quelques heures sur les réseaux sociaux, des images montrant la commercialisation en occident des produits de CDC par le leader ambazonien Tataw Éric. Ce dernier a constitué un important stock de vivres (huile de palme, céréales…) qu’il propose à ses clients. Les étiquettes de CDC figurent encore sur certains bidons d’huile.

Pour l’activiste Patrick Mballla, il s’agit d’un acte de trahison de la part du 1er employeur du pays.

‘’ Vous avez ici la détention et vente des produits Cdc (palm oil) aux États-Unis par le terroriste ambazonien Tataw Éric. Mais jusqu’ici, aucun responsable de la Cdc (Cameroon développment corporation) n’a répondu de ses actes devant la justice. Ce pays ici me dépasse. Désormais, je vais seulement regarder. Je ne parle plus.’’, a-t-il déclaré.

Très déçu, il déplore les nombreuses pertes en vie humaines occasionnés par la guerre au Noso y compris parmi les employés de CDC qui collabore aujourd’hui avec ses bourreaux.

‘’ Quand je pense que depuis 2018 des employés de la Cdc ont été amputés ou décapités dans les plantations de cette entreprise par des éléments terroristes ambazoniens, je comprends que le terrorisme ambazonien est une fabrication des élites pour se faire de l’argent’’, conclut-il.

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