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Fermeture de Vision 4 : Bruno Bidjang surprend ses détracteurs

Vision 4 n’est pas inquiète après les menaces du ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji qui entend fermer très prochainement les médias qui propagent des propos haineux et qui font la promotion du tribalisme. Les griefs cités par Paul Atanga Nji ressemblent au mode de fonctionnement de la télévision d’Amougou Belinga.

Comme pour répondre au ministre et certains détracteurs qui envisageaient déjà la fermeture de Vision 4, le directeur des médias du groupe l’Anecdote annonce sur les réseaux sociaux que la télévision passera dès lundi en mode HD. « Dès lundi prochain, Vision4 Television passe en Haute Définition », a-t-il déclaré.

Les menaces d’Atanga Nji

Depuis l’arrestation d’Amougou Belinga, plusieurs analystes ne vendent pas cher la peau de son média Vision 4 qui lui a toujours servi d’outil de règlement de compte et de menace. Les premières apparitions de Bruno Bidjang sur cette chaîne depuis son retour du SED où il fut détenu dans l’affaire Martinez Zogo, n’ont pas aidé le média. Le directeur des médias du groupe l’Anecdote a organisé à deux reprises, des émissions au cours desquelles plusieurs propos haineux à caractère tribal ont été dénoncés.

Le gouvernement veut lutter contre les discours haineux qui gagnent les réseaux sociaux. Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale a annoncé ce 22 mai, l’application des dispositions de la loi contre les supports médiatiques faisant la promotion de ces discours de haine, de xénophobie, d’exacerbation du tribalisme et de la stigmatisation. « Toute personne qui se rendra coupable de propos haineux, de même que des médias ou supports médiatiques qui seront utilisés comme vecteurs de propagation des messages de xénophobie, seront sanctionnés conformément aux lois de la République. Il en est de même de ceux qui, à travers les réseaux sociaux, propagent allégrement la haine, la violence et le tribalisme.

D’ores et déjà, les autorités administratives ont été instruites de prendre des mesures conservatoires allant de la suspension d’activité à la fermeture des organes de communication, des médias et des supports médiatiques devenus des vecteurs de propagation des messages faisant l’apologie du tribalisme, de la xénophobie et de la haine » a-t-il indiqué.

La loi, rappelons-le, prévoit un emprisonnement d’un à 2 ans et une amende de 300 mille à 3 millions FCFA pour celui qui tient un discours de haine ou procède aux incitations, à la violence contre des personnes en raison de leur appartenance tribale ou ethnique.

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