Fecafoot : « Voici pourquoi le bureau mis en place par l’administration Eto’o n’a offert qu’un seul poste pour la région du Nord-Ouest »-opinion

Malgré une énorme contribution à la croissance du football, le Nord-Ouest reste la région la plus « négligée ».

A peine arrivé à la tête de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o subit déjà quelques reproches. Dans un article publié sur le site journal en ligne MimiMefo Info.com, l’on apprend par exemple que « le nouveau bureau mis en place par l’administration Eto’o n’a offert qu’un seul poste pour la région du Nord-Ouest alors que des régions comme le Nord sans club de football en première et deuxième divisions ont deux places ».

En plus, malgré une énorme contribution à la croissance du football, le Nord-Ouest reste la région la plus « négligée ». Or, la région a toujours participé efficacement aux championnats de division un et deux dans le pays avec des équipes comme Yong Sports Academy, PWD de Bamenda et une pléthore de clubs de football dans les ligues féminines et inférieures.

Autre chose : La région du Nord-Ouest n’a pas de stade de football. Les clubs de la région sont contraints de s’entraîner dans des infrastructures privées et confessionnelles comme la Yong Francis Arena à Bambui et le Big Mankon Cathedral Field.

Le stade municipal de Bamenda

Le stade municipal de Bamenda à Mankon, qui accueillait auparavant des matches de championnat, est fermé depuis des années après que Prime Potomac a abandonné les travaux de construction du stade d’une capacité de 2500 places.

« Je suis déçu que mon équipe ne puisse utiliser que les terrains de Cathedral Field, YOSA ou de l’Université de Bamenda. Pourquoi ne peut-on pas avoir le terrain principal qui est au centre de tous les matches ? Je pense que l’administration Eto’o devrait faire quelque chose dans cette optique », a déclaré Joseph Ntum, un supporter de PWD Bamenda.

Un autre partisan de YOSA, Evelyn Nyom, affirme que l’absence d’infrastructures de football développées par le gouvernement dans la région est à l’origine de la marginalisation de la région et des anglophones.