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Fecafoot, Etoudi : un grand Magazine dévoile tout sur les ambitions cachées de Samuel Eto’o

Il est ambitieux et on lui prête beaucoup d’ambitions. Samuel Eto’o depuis son élection à la tête de a Fédération camerounaise de football est l’objet de toute sorte de fantasme. Dans le football, il aura pratiquement tout réussi, et tout gagné. Son élection à la Fecafoot a été le couronnement. Mais, avec ce succès éclatant dans le football, certains voient en lui un destin politique qui pourrait l’amener au Palais d’Etoudi.
La spéculation va bon train et alimentée par des officines. La presse nationale et internationale ne se prive pas d’ébruiter quelques confidences, ou parfois d’entretenir les rumeurs. Le Courrier international un hebdomadaire sérieux français vient de faire un article sur les ambitions du N°9 que nous vous proposons

Cameroun : les ambitions cachées du “président” Samuel Eto’o


Désormais à la tête de la Fédération camerounaise de football, l’ancien attaquant a supervisé la Coupe d’Afrique des nations. Mais certains lui prêtent déjà d’autres ambitions, politiques celles-là. Au risque de faire de l’ombre au président camerounais Paul Biya, à qui sont prêtées des velléités de succession dynastiques, explique The Continent.

Son pied droit magique l’a sorti de son petit village pour en faire la superstar des plus grands clubs de foot du monde, depuis le Real Madrid et le FC Barcelone jusqu’à l’Inter Milan. Samuel Eto’o est peut-être le plus grand footballeur africain de tous les temps.

Après avoir mis fin à sa carrière de footballeur en 2019, on aurait compris qu’il décide de passer son temps dans l’une de ses quatre propriétés, à admirer ses nombreux, très nombreux trophées. Loin de là, l’ex-attaquant s’est jeté à corps perdu dans la course à la présidence de la Fecafoot, la chaotique Fédération camerounaise de football – et, avec un flair et une tactique qui rappellent sa maestria sur le terrain, il a atteint le sommet. Mais rares sont ceux qui pensent que ses ambitions politiques s’arrêteront là.

Immense popularité
Malgré sa carrière de sportif de haut niveau et son immense popularité au Cameroun, lorsqu’il a annoncé sa candidature à la présidence de la Fecafoot, personne ne lui donnait une chance.

Premier obstacle : sa double nationalité. Titulaire d’un passeport espagnol depuis ses années barcelonaises, il était initialement inéligible. Mais cette règle a été abrogée par un tribunal. Autre difficulté, de taille : le poste était occupé par un éminent membre de l’élite au pouvoir dans le pays, Seidou Mbombo Njoya, le fils du roi des Bamouns, dans l’ouest du Cameroun, qui jouit d’un immense pouvoir politique et culturel. À son poste depuis 2018, Mbombo Njoya n’avait aucune intention de le céder.

Mais, à chaque coup, Eto’o a devancé son adversaire. Il a mené une campagne politique sophistiquée, digne d’une élection présidentielle. Au lieu de concentrer ses efforts sur les 76 délégués habilités à voter, il a sillonné les dix régions du Cameroun, visitant écoles, centres sociaux et bases militaires, charmant les autorités locales et les chefs traditionnels. Et il a relayé chaque moment de sa campagne sur les réseaux sociaux. Pour l’épauler, il s’est assuré les services d’un éminent conseiller en relations publiques, qui l’a présenté avec brio comme un champion du peuple.

“Les gens se demandaient : ce type veut-il la présidence de la Fecafoot ou celle du Cameroun ?” raconte un journaliste qui a suivi de près la campagne

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