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FECAFOOT : Decouvrez la légalité de l’élection de Samuel Eto’o, décryptage de la dernière sortie du TAS

Depuis hier, je suis harcelé par mes contacts qui me demandent quelle est la signification exacte, ainsi que les conséquences de cette correspondance du TAS datant du 4 février 2022.

Alors, j’ai décidé de rompre mon silence sur Facebook pour apporter mes modestes explications.

En effet, suite à la sentence du TAS qui annulait l’élection de l’exécutif de la Fecafoot dirigé par Seidou, mais qui refusait de préciser que c’est l’Ag de 2009 qui était légale et légitime, le camp d’Abdouramane, financé en sous main par SEF, décidé de faire main basse sur la fédé et d’exclure le camp Seidou sur tapis vert, va introduire un recours au niveau de la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du comité national olympique, aux fins de rétablir justement l’AG de 2009.

La Fecafoot va refuser de prendre part à cette procédure car estimant la CCA incompétente. Face à cette absence, la CCA va rendre une décision le 10 juin 2021 donnant raison au camp Abdouramane et rétablissant l’Ag de 2009 comme seule instance légale et légitime.

Suite à cette décision, la Fecafoot va interjeter appel au niveau TAS.

Quand, le camp de SEF arrive à Tsinga, au lieu d’entamer des négociations afin que ses sbires, au premier rang desquels Abdouramane, retirent leurs différentes requêtes qui avaient été introduites de manière préventive à la victoire de Seidou, le nouveau président va plutôt se lancer dans le dilatoire et les gestes d’ingratitude (d’où la sortie d’Abdouramane pour manifester son ras le bol).
Pire encore, il va engager une chasse aux sorcières en chassant manu militari le chef du département des affaires juridiques, Albert Ayomba, et surtout en résiliant le contrat de l’avocat de la Fecafoot, Antonio Rigozzi, qui est par ailleurs avocat de la FIFA et l’un des juristes fondateurs du TAS, et qui allait de victoire en victoire ces derniers temps. Bref, tous ceux qui maîtrisaient les dossiers en cours ont été chassés pour récompenser les copains, et surtout les frères du village.

Le nouvel exécutif va alors, non seulement oublier de retirer sa propre plainte, mais également de verser l’avance des frais de procédures.

Quand ils s’en rendront compte, il sera trop tard, les délais étant déjà forclos. Ils vont alors solliciter un délai supplémentaire pour pouvoir poursuivre l’action en appel que l’ancien exécutif avait introduit. Mais, cela leur sera refusé comme c’est mentionné dans la fameuse lettre du 4 février.
Résultats des courses : dans les prochaines semaines, le TAS va entériner la sentence de la CCA du 10 juin 2021 reconnaissant l’Ag de 2009 comme seule AG légale. Par conséquent, tout le processus électoral de 2021 sera annulé.

Mais, comme il existera une AG légale, l’on n’ira plus vers un comité de normalisation, mais plutôt vers un comité provisoire de gestion qui aura en principe un mandat de 2 ans renouvelable, en attendant que de nouveaux statuts soient adoptés et un nouveau exécutif élu.
Grosso modo, c’est le camp de SEF qui a fait annuler sa propre élection.
Ceci n’est que la conséquence de la stratégie de guérilla qui avait été mise en place pour continuer à pourrir la vie à Seidou dont ils étaient sûrs de la réélection. C’était sans compter avec l’élégance et l’esprit démocratique du prince de Foumban.

Aujourd’hui, le serpent se mord la queue. Et ce n’est que le début eu égard aux différentes décisions de justice qu’eux-mêmes ont suscité à l’instar de la décision de la CCA en faveur de Maboang Kessack et annulant la liste des candidats à la dernière élection de la Fecafoot.
Sans oublier, les multiples lettres de SEF lui-même qui décriaient l’illégalité et l’illégitimité de bout en bout du processus électoral à l’issue duquel il a été élu.

Toutes choses, qui ne viendraient que justifier les futures décisions donnant raison aux multiples reçours d’Abdouramane.

Abdouramane lui-même qui n’arrive pas à célébrer cette décision du 04 février 2022 puisque cela lui enlève son principal fonds de commerce et surtout outil de négociation, et par ricochet lui ôte tout espoir de percevoir un énorme pactole de SEF comme il l’exigeait dans leurs négociations opaques !

Voilà pourquoi depuis que ce document circule, tous les « grands » journalistes, communicateurs et autres « lanceurs d’alerte » qui perçoivent de l’argent chez SEF n’arrivent pas à le publier !
Comme qui dirait : quand on crache en l’air ……. !

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