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Equilibre régional : Wilfried Ekanga soulève le vrai problème oublié par Ferdinand Ngoh Ngoh


• Ferdinand Ngoh Ngoh dénonce le tribalisme à la Sodecoton

• Claude Wilfried Ekanga lui dénonce tout le système national

• Arguments

Le débat sur l’équilibre régional lancé par le Secrétaire général de la présidence de la République (SGPR), Ferdinand Ngoh Ngoh, prend de l’ampleur. En réalité, il a adressé une correspondance au directeur général de la Société de développement du coton (Sodecoton) dans laquelle il dénonce le tribalisme dans cette structure et demande que l’équilibre régional soit respecté lors du recrutement du personnel. Depuis son intervention, les acteurs de la classe politique enchaînent les réactions.

L’analyste politique et militant du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Claude Wilfried Ekanga ne voit pas la chose de la même façon que Ferdinand Ngoh Ngoh.

« La revendication d’un équilibre régional est typique des sociétés perdues où, à cause de l’absence d’un tissu économique et industriel qui génère des emplois privés et favorise l’initiative autonome, tout le monde se rabat sur la fonction publique ».

Claude Wilfried Ekanga regrette que depuis des décennies, les populations de tout bord aient rêvé naïvement de voir leur village décoller parce que de nombreuses élites en étaient issues. Avec les grosses désillusions que l’on connait. Ce n’est donc pas parce que ton cousin ou l’oncle de ta tante est député ou ministre que tu auras de l’eau potable à Minkam dans les 60 ans qui viennent.

L’homme proche de Maurice Kamto avait aussi lancé : « Ferdinand Ngoh Ngoh dit que seul le régime a le droit d’être tribaliste. Il ajoute que la solution n’est pas la diversité partout, mais uniquement dans ce qui ne concerne pas le pouvoir. Soyez un et indivisible, sauf quand vous êtes dans la mangeoire à Yaoundé avec mes frères du village ».

Ce n’est pas le seul analyste à avoir recadré Ferdinand Ngoh Ngoh. Arlette Framboise Doumbe Ding l’a aussi fait : « Comme si c’est le directeur général de la Sodecoton qui organise les concours de l’Enam, de l’Iric, de l’Emia, entre autres. Des écoles qui au fil des années sont devenues pratiquement la chasse gardée des frères du village ».

Elle a par ailleurs dénoncé : « Pendant ce temps le tribalisme peut continuer tranquillement à la CRTV [Cameroon Radio Television], une entreprise publique dont l’écrasante majorité du personnel est originaire du centre et du sud au mépris du soi-disant principe de l’équilibre régional. C’est le même scandale à Camwater, à Camtel, aux ports de kribi ou de Douala et dans la plupart des ministères à Yaoundé. Sans oublier la présidence de la République qui est un grand foyer de tribalisme de par la répartition des postes clés dans cette institution ».

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