Emprisonné pour avoir insulte Paul Biya, voici sa situation

• Trois jeunes hommes en prison pour avoir publié une vidéo insultant Paul Biya et le ministre

• Ils sont défendus par Me Fabien Kengne près de Maurice Kamto

• Ils détermineront leur sort le lundi 14 juin

La situation du jeune employé de la Haut Penja Plantation Company (PHP) inquiète tous les internautes qui ont visionné sa vidéo. Dans la vidéo, il raconte la vie tragique des Camerounais, et les dirigeants du pays sont accusés d’avoir volé du Covid-19. 1 milliard de dollars US. Il a même insulté Paul Biya et ses ministres dans l’incident du Covidgate.

La réponse des autorités du pays est venue rapidement. Le jeune homme a été arrêté puis détenu à la prison de Mbanga. Il n’est pas le seul, ses deux autres compagnons sont également mis en cause.

Fabien Kengne, avocat près du MRC de Kamto, les a défendus. « Je viens de sortir de la prison principale de Mbanga, où je viens de m’entretenir avec BONDA YTEMBE Clément, WAMENI André Boris et M. Kamou WOUWE Flavy. Ils ont été arrêtés et ils seront au Tribunal de Première Instance de Mbanga le 14 juin 2021 de 2007 Comparution devant le tribunal : 30 minutes », l’avocat du Cabinet d’avocats camerounais Fabien Kengne a indiqué qu’il est également un membre actif du Mouvement de renouveau du Cameroun de Maurice Kamto.

Le sort de ces trois jeunes hommes sera fixé lundi prochain. Leur vidéo est devenue virale tant les camerounais se sont retrouvés dans ce contenu que le régime Biya juge inapproprié.

« On est ici à la PHP on travaille de 6h à 18 h, on nous paie 32 mille FCFA. Vous êtes à Yaoundé vous volez les 180 milliards. Le gros c** de vos mamans. Allez tourner. Vous et Paul Biya le gros c** de vos mamans. J’assume ma parole . Tu travailles de 6 h à 18 h on te donne 32 mille, mais quelqu’un se lève à 8 heures de son lit, il part entrer dans son bureau la climatisation le tape, il va il vole 180 milliards. Ici tu ne peux même pas rentrer avec un doigt de banane. Paul Biya et ton gouvernement vous irez en enfer vous tous »,a-t-il lancé face à une caméra gérée par ses complices qui de temps à temps en rajoutaient à ces propos.