Elle découvre avec horreur ce que sa fille de 5 ans a fait alors qu’elle était sans surveillance pendant quelques minutes

Les enfants possèdent un don incontestable : celui de concevoir des bêtises que les adultes n’auraient jamais imaginées. Leurs esprits débordent de créativité et de ressources, comme en témoignent leurs inventions parfois loufoques. Même si les adultes apprennent à rester sur leurs gardes face à leurs silences prolongés, il arrive encore qu’ils soient dupés par leur ingéniosité. C’est le cas de cette jeune maman qui a fait une découverte des plus surprenantes après avoir laissé sa fille de cinq ans sans surveillance pendant plusieurs minutes.

C’est sur TikTok que Maria Drae a fait part de sa surprise. La vidéo est rapidement devenue virale. Elle cumule désormais plusieurs milliers de réactions et des millions de vues. La bêtise rapportée par la mère de famille ? « Habituellement, ma fille est occupée avec mon iPad dans ma chambre ou devant la télévision, mais cette fois-ci, elle a décidé de s’emparer de mon gel pour les cheveux et de s’en badigeonner la tête avec tout le contenu. », a-t-elle confié à Newsweek. 

Une petite fille surprise sa mère en train de faire une grosse bêtise

Dans la vidéo, Maria Drae gronde Destiny-Rae qui se tient immobile dans la salle de bains, son visage dénué d’expression. De quoi apporter au comique de la situation, surtout lorsque la petite fille riposte quand sa maman menace de tout révéler à sa grand-mère. « Je vais appeler grand-mère et lui dire ce que tu as fait », lance la TikTokeuse. Et Destiny de répondre : « Je n’aurai pas d’ennuis avec mamie ».

La fillette a vu juste. « Ma mère m’a blâmée et m’a demandé pourquoi je l’avais laissée seule. », a rapporté Maria Drae. Une scène qui n’a pas manqué de susciter les réactions sur les réseaux sociaux. TikTok accueille volontiers les bêtises des enfants. Dernière tendance en date, des parents qui filment leur progéniture en train de proférer des injures face à la caméra.

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Exposer ses enfants sur les réseaux sociaux n’est pas sans conséquence selon les experts

Sur ces vidéos, le parent commence par expliquer le concept à son enfant, qui semble avoir entre cinq et six ans : il a une minute pour dire autant de gros mots qu’il connaît devant la caméra. L’adulte lui assure qu’il ne sera pas réprimandé cette fois-ci, puis quitte la pièce. L’enfant semble à la fois amusé, surpris, voire interloqué, avant de se lancer seul. Les jurons entendus sont souvent « merde » ou « putain », parfois murmurés comme si l’enfant craignait d’être entendu par l’adulte derrière la porte.

Virginie Piccardi, psychologue spécialisée en psychologie de l’enfant, a indiqué, auprès du HuffPost : « Ce sont des gros mots du quotidien des parents ». Ces vidéos, visibles en tapant « gros mots » et « enfants » sur TikTok, cumulent des millions de vues. La présidente de l’association La Voix de l’Enfant, Martine Brousse, a, quant à elle, dénoncé « une manipulation et une utilisation de l’enfant par les parents ». « On peut même s’interroger si ce n’est pas lui porter atteinte », a-t-elle martelé.

Des tendances sur TikTok dont les dérives sont pointées du doigt par des psychologues

Si ces vidéos peuvent sembler divertissantes, elles peuvent également avoir des conséquences sur le développement de l’enfant et même le mettre en danger selon certains experts. « Ce qui me gêne dans ce défi, c’est que l’ordre donné par le parent est de ne pas respecter la consigne habituelle. C’est l’exception [dire des gros mots, ndlr] qui confirme la règle [ne pas en dire, ndlr] », a notamment alerté Virginie Piccardi.

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Mettre en scène son enfant sur les réseaux sociaux, c’est aussi l’exposer très tôt à la réalité virtuelle. Le fait de prononcer des gros mots, un comportement normalement interdit, peut lui donner l’impression qu’il doit adopter un comportement différent sur les réseaux sociaux, selon les dires de la psychologue. En outre, les deux expertes le rappellent : partager des images de ses enfants sur les réseaux sociaux, quelle qu’en soit la nature, expose également ces derniers au risque qu’elles soient exploitées à d’autres fins, notamment par des prédateurs sexuels.