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Éducation de base: Découvrez un nouveau recrutement de 3000 instituteurs de trop

Cet autre recrutement annoncé inquiète le syndicat national des instituteurs contractuels et maîtres des parents. Surtout que, ceux du dernier contingent attendent toujours leur salaire.

Un nouveau recrutement des instituteurs est annoncé. Du moins, c’est la quintessence d’un arrêté conjoint du ministère de l’Education de base et du ministère de la Fonction publique, signé le 6 septembre. Cet arrêté porte ouverture d’un concours pour le recrutement de 3000 instituteurs, ceci, « dans le cadre de la troisième phase du troisième programme de contractualisation des instituteurs de l’enseignement maternel et primaire au profit des écoles primaires publiques », informe le document.

Ce nouveau recrutement ne fait pas l’unanimité. Car, il inquiète le syndicat national des instituteurs contractuels et maîtres des parents (Snicomp). Son président, Charles René Koung, rappelle que 6000 instituteurs recrutés début 2021 « sont sans salaire à ce jour ».

« Les deux premiers contingents ont suivi les séminaires d’imprégnation, ils ont signé leurs, contrats, ‘c ont été affectés dans les écoles, mais ils y travaillent sans salaire en vivant de la générosité des parents d’élèves et de leurs familles respectives », fait-il savoir.

Dans le cadre du Programme d’appui à. la réforme de l’Education au Cameroun (Parée) financé par la Banque mondiale à hauteur de 228 millions de dollars, le gouvernement a recruté 1000 instituteurs contractuels en 2019, puis deux vagues de 3000 chacune en 2020 et 2021. Mais le processus de recrutement n’est pas au goût des instituteur.

« La situation est restée statique sur le plan de la prise en charge financière malgré toutes les correspondances y relatives que nous avons adressées à ce jour aux autorités. Non seulement les recrutements sont passés de l’étude du dossier au test de sélection (ce que nous avons largement dénoncé), mais aussi, les nouvelles recrues doivent encore trimer pendant de longues années pour enfin avoir leurs premiers salaires », relève Ig président du Snicomp.

Il explique : « ceux qu’on recrute en ce moment sont pris comme Instituteurs ” contractuels. Après 10 ans, ils sont intégrés à la fonction publique comme fonctionnaires. C’est ce qui a été l’objet de notre lutte syndicale depuis des années. Ils ont commencé à intégrer les premières vagues qui ont été contractualisées depuis 2005 à 2009 ».

Or le processus de recrutement se heurte à des tensions budgétaires, se défend-on au ministère de l’Education de base. En rappel, le Parée vise le recrutement de 18 000 enseignants contractuels entre 2019 et 2026.

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