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Dubaï Gate : voici ce qui est reproché à Nathalie Koah, Coco Emilia et autres influenceuses camerounaises


• L’affaire Dubai Potta Porty fait toujours couler beaucoup d’encre

• On reproche aux influences camerounaises leur silence sur le sujet

• Ces dernières se taisent souvent sur les sujets qui minent la société ou qui concernent la femme


L’affaire Dubaï Potta Porty est sans nul doute venu mettre à mal l’image des influenceuses africaines. Même s’il faut souligner que celle des camerounaises était déjà salies, parce que de nombreuses personnes, personnalités et plusieurs observateurs leurs reprochent le fait de conduire les jeunes filles dans la quête d’une vie facile et surtout leur silence sur des problèmes qui les concernent.

Dans une sortie dans ce sens, l’artiste Maalhox reproche à ces dames de ne pas user de leur influence acquise sur les réseaux sociaux pour des causes nobles.
« Une femme a perdu la vie ainsi que ses jumeaux devant un hôpital, personne ne les a entendu parler. Les centaines de femmes dorment dans la brousse avec leurs enfants à cause de la guerre d’aujourd’hui elles sont muettes là-dessus. Bref les sujets qui concernent les « vraies femmes » en général on ne les entend jamais. Mais dès qu’on évoque des personnes au passé trouble avec des revenus injustifiés dont les noms sont toujours au cœur des scandales s3xuels les plus sordides, on les voit s’agiter de tous les côtés sur la toile avec des arguments débiles pour les défendre », avait écrit Maalhox en 2021.

Calixthe Beyala l’écrivaine dans une de ses tribunes en rapport avec les influenceuses, a demandé aux jeunes de ne pas se laisser prendre au piège d’un train de vie luxueux qui de son point de vue n’est qu’imaginaire.
Dubaï Porta Potty : Calixthe Beyala s’inquiète grandement sur un point négligé de la situation

Des vidéos choquantes, montrant des scènes obscènes et dégoutantes, circulant sur les réseaux sociaux, accablent les prétendues influenceuses qui disent se rendre à Dubaï pour des affaires.

C’est un gros scandale s3xuel qui a été dévoilé dans cette affaire de « Dubaï Porta Potty », (un terme qui désigne des toilettes portables), à travers la diffusion de ces vidéos, fortement déconseillées aux âmes sensibles. Ces images montrent des filles, souvent même des hommes, mangeant des excréments humains, ou laissant leur partenaire leur déféquer dans la bouche… pour de l’argent.

Ces vidéos complètement ahurissantes de ces influenceuses qui acceptent des pratiques s3xuelles inimaginables pour de l’argent émeuvent la toile ces derniers jours où des internautes rivalisent d’imagination et d’inspiration, certains avec des commentaires poignants, d’autres avec des témoignages.

D’autres mêmes revendiquant avoir été victimes, disent vouloir se lâcher pour soulager leur conscience et ne pas mourir avec ce qu’ils qualifient de lourd fardeau, selon les fortunes diverses, innommables qu’ils auraient subis.

Sur certaines chaînes de télévision camerounaises qui raffolent des buzz, certaines filles qui soutiennent avoir été des victimes sexuelles à Dubaï, considéré comme l’eldorado par certains, sont allées livrer des témoignages saisissants. De leurs propos, on perçoit l’ampleur du phénomène et l’enfer que vivent certaines de nos sœurs africaines se réclament des influenceuses de haut niveau, devenues presque des objets sexuels dans ce pays.

Pour l’écrivaine panafricaniste, Calixthe Beyala les influenceuses veulent du mal pour la vraie vie des jeunes filles camerounaises. « Ces influenceuses qui risquent d’amener nos jeunes vers les dérives. On les voit ça et là, vanter leurs vies de richesses et d’abondances sur les réseaux sociaux. Elles ne voyagent qu’en First, ne dînent qu’au Fouquet’s, ne s’habillent qu’en Prada ou Hermès, du moins le font-elles croire », dénonce l’auteure de l’homme qui m’offrait le ciel.

Selon celle-ci, leurs moults compagnons leurs offrent des 4/4 à dix milles chevaux, ultra chics et perfectionnés, des sacs Dior en Croco pour leurs pauvres anniversaires, du moins, le racontent-elles sur leurs comptes Facebook et autres Instagram, images à l’appui. « Leurs amants titulaires leurs offrent les millions de CFA par mois et voire plus ; elles se font filmer dans les villas et suites des hôtels de luxe pour étaler leur réussite. Et elles ont des followers ! Des millions des jeunes filles suivent leurs si magnifiques vies en salivant d’envie, rêvassant de devenir elles aussi des stars du vide, ignorant que ces influenceuses vendent du vent, que personne ne gagne autant d’argent sans travailler ».

« Et les voilà, véritables fléaux pour nos jeunes gens qui vont oublier sous leur influence, l’importance du travail, des études et du devoir bien accompli seuls garants d’un bon destin Il convient de le dire : ces influenceuses sont dangereuses pour l’équilibre de jeunes filles fragiles qui auraient – sans la présence de ces influenceuses, – étudié, rencontré un compagnon normal avec qui elles auraient bâti une belle vie dans un univers réel ! », ajoute-t-elle.

« Et nos jeunes filles oublieuses de la réalité face à la déferlante du faux charrié par nos influenceuses, se laissent happer dans cet univers cybernétique si factice. Oui, dans la vraie vie, – en dehors de quelques milliardaires-, personne n’offre autant de luxe à une femme. Les hommes et les femmes travaillent dur pour gagner leur pitance, pour se construire une maison et élever leurs enfants. Dans la vraie vie en dehors d’enfants d’ultra riches, personne n’offre des voitures supersoniques à son fils pour son anniversaire…. Dans la vraie vie, les vrais riches cachent l’étendue de leurs richesses. Les influenceuses vous veulent du mal pour la vraie vie », a-t-elle conclu.

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