Devant mes enfants Voici pourquoi je n’ai pas pu garder mon calme – Nourane Foster

• Nourane Foster présente ses excuses après son accrochage avec des policiers

• L’altercation était d’une violence extrême

• Le PRCN prend la défense de sa députée

Quelques jours après son violent accrochage avec des policiers en pleine circulation, Nourane Foster a présenté ses excuses aux Camerounais et surtout à la jeunesse.

« Tout en restituant la vérité, j’ai eu l’occasion de présenter mes sincères excuses aux jeunes Camerounais qui me prennent pour modèle. Je suis humaine comme vous et devant mes enfants je n’ai pas pu garder mon calme. Plus, jamais cela », a déclaré la députée du Wouri-Est.

Les faits

Les jours passent et des Camerounais apprennent davantage sur l’incident de Bafoussam. L’altercation qu’il y a eu entre Nourane Foster et les fonctionnaires de police était plus grave ce que les images montraient. Selon une fonctionnaire de police présente sur les lieux le jour de l’incident, Nourane Foster a tenté de forcer le passage. Elle a demandé à son mari qui conduisait de véhicule de lui laisser le volant. « Elle a foncé sur nous. C’est là où ça dégénère », explique-t-elle.

La dame en uniforme qui a requis l’anonymat explique également que l’altercation a failli se tourner en émeute. Les musulmans de la localité avaient tenté d’incendier le véhicule de la députée du PCRN.

« La situation sociopolitique du Cameroun ne nous permet pas de soulèvements. Imaginez, nous sommes à un pas de Bamenda. Si les musulmans se soulevaient est ce que Nourane pouvait gérer cette situation ? Les gars étaient prêts à bruler son véhicule. C’est nous qui avons encore supplié les gars. Ce qu’elle allait créer allait la dépasser. En temps de guerre il n’y a plus affaire de je suis maire, je suis député », détaille la policière.

De son côté le PCRN prend la défense de sa militante. Cabral Libii qui a rendu visite à Nourane Foster ce week-end nie toute tentative de sa collègue députée de foncer sur la barrière de la police.

« Honorable Nourane Fotsing n’a jamais forcé un barrage de police de ses mains, ni par personne interposée, étant au volant comme l’atteste les images, elle courait déjà le risque d’endommager son véhicule. Précisons aussi que lorsqu’elle s’est présentée et qu’elle a demandé à bénéficier de la même faveur faite à un véhicule quelques minutes avant, car en effet, la police avait levé la barrière pour laisser passer un autre véhicule devant elle, un agent de police de **** féminin avait déjà levé la barrière pour lui accorder cette faveur. Mais les collègues de cette dernière ont remis la barrière… », explique Cabral Libii.