Depuis maintenant quatre jours, les projecteurs de l’actualité sénégalaise sont braqués sur le Conseil constitutionnel, où se déroule le contrôle des parrainages, une étape cruciale en vue de la prochaine élection présidentielle. Cependant, au-delà des enjeux politiques, c’est une réalité sordide qui émerge.
Les journalistes et leurs cameramen, chargés de relayer ces informations cruciales pour la démocratie, se trouvent dans des conditions déplorables. En effet, ces professionnels des médias sont parqués dans une zone insalubre, à proximité d’une décharge de déchets. Poubelles débordantes, ordures à perte de vue et une odeur nauséabonde font désormais partie intégrante du quotidien de ces acteurs de l’information.
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Les difficultés auxquelles sont confrontés ces journalistes ne se limitent pas à l’aspect visuel. Les conditions de travail dans cette zone insalubre sont extrêmement difficiles. Entre les poubelles qui débordent et l’odeur pestilentielle, les professionnels des médias luttent pour mener à bien leur mission dans des circonstances inhumaines au Conseil constitutionnel.
Ces conditions de travail dégradantes ne peuvent être ignorées, car elles constituent une atteinte flagrante à la liberté de la presse, un pilier fondamental de toute société démocratique. Les journalistes sont les yeux et les oreilles du public, et leur capacité à informer objectivement est entravée par un traitement indigne qui va à l’encontre des principes démocratiques que le Sénégal s’est engagé à défendre.
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Les images sont tout simplement écœurantes :
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